Ma plus belle histoire avec… Blade Runner de Ridley Scott.
« J’ai vu Blade Runner de Ridley Scott pour la première fois entre mes 8-10 ans. Ma mère m’avait déjà largement «vendu» le film comme étant un de ses«monument», comme beaucoup d’autres classiques américains des années 80-90. A ce jour,après des dizaines de visions, ce film n’a jamais démérité du piédestal où j’ai pu le placer. Entre polar et science fiction, Blade Runner a vraiment défini le cadre type d’univers qui peut me gagner comme spectateur en quelques seconde de pitch. Mais surtout, sa beauté plastique inouïe, son univers rétro-futuriste (les voitures volantes y croisent les photos en noirs et blancs et une technologie aujourd’hui magnifiquement vintage) et fétichiste n’a pas pris une ride : urbain, sale, éthéré. Encore aujourd’hui, j’ai le sentiment que Blade Runner est un modèle d’expérience purement cinématographique, qui me proposait quelques chose de radicalement différent, que ni la musique, ni la littérature ne pouvaient m’offrir (d’ailleurs je n’ai pas aimé le roman de K.Dick). Et je m’en émerveille encore. »