« Elle est encore rentrée à 2 heures du matin. J’ai fait semblant de dormir, elle s’est glissée dans le lit sans faire de bruit. Je me suis tourné sur le côté, j’ai ouvert les yeux dans le noir en attendant qu’elle s’endorme, je me suis levé pour aller dans le salon et j’ai regardé un film pourri à la télé… » Régis de Sà Moreira La Vie
Lundi, avec l’aide de mon magnétoscope j’ai pu suivre les deux programmes diffusés simultanément. Sur France2 mon épisode de Castle, plutôt moyen mais où les rapports entre Beckett et Castle semblent devenir de plus en plus étroits. Amusant, car je viens d’apprendre que les deux acteurs ne
pourraient pas se piffrer sur le plateau …. Sur ARTE il y avait aussi le film de Mathieu Amalric, Tournée (2009). Un producteur tombé en disgrâce, revient des Etats-Unis avec une troupe de danseuses burlesques pour une tournée en France. Une comédie douce amère, un peu moins réussie que ce que j’en espérais, avec une bande de strip-teaseuses aux appâts débordants. Un programme copieux ce soir !Mercredi sur TF1 pour le match de football amical Italie/France. Après l’excellent résultat contre l’Espagne on attendait nos gars au tournant de la récidive. Ils l’ont fait ! Contre des Italiens plus vifs et plus tranchants, les Français ont montré collectivisme et sérieux. Malgré les vagues bleues transalpines successives venant s’écraser sur notre défense en fin de partie, tout comme les deux missiles se fracassant sur la transversale du but français, la bande à Valbuena auteur d’un but de martien l’emporte 2-1. « Allons enfants de la patriiiiiiiie…! »
Jeudi soir sur France5 pour La grande librairie. François Busnel recevait Salman Rushdie pour une longue interview à l’occasion de la sortie de son dernier ouvrage, Josef Anton, qui relate ses années de clandestinité suite à la fatwa le condamnant à mort lancée par un ayatollah iranien. Aujourd’hui, l’enturbanné est cané et Rushdie se porte comme un charme.
Dimanche soir, Les enquêtes de Murdoch sont devenues synonyme de baisser de rideau sur ma semaine télé. Le pimpant inspecteur canadien à l’œil de velours est comme une pause douceur dans ce monde de brutes. Flanqué de son adjoint en uniforme et de son patron en rouflaquettes, notre trio forme une fine équipe anesthésiante avant l’heure du coucher.
Une semaine de télévision variée, en courbe linéaire sans hauts magistraux ni bas affligeants. Le pire a été évité pour cette fois.