Les objectifs financiers fixés par EDF au début de l’année seront atteints. Sur les neufs premiers mois de 2012, le groupe réalise un chiffre d’affaires de 51,97 milliards d’euros, en augmentation de 10,2% par rapport à l’année dernière. Des résultats qui dépassent ceux prévus par les experts financiers (51,34 milliards).
Deux facteurs principaux expliquent ces bons résultats : les fortes précipitations qui ont permis de doper la production hydraulique au premier semestre, et la rudesse de l’hiver qui a entraîné une hausse de la consommation.
Ces phénomènes ont permis de compenser la légère baisse du taux de disponibilité du parc nucléaire français.
A l’étranger, EDF connaît de bons résultats grâce à la multiplication des projets portés par la filiale du groupe consacrée aux énergies renouvelables, EDF Énergies Nouvelles, grâce à l’intégration du groupe italien Edison, et grâce à la révision à la hausse de la production nucléaire au Royaume-Uni.
EDF réalise 54 % de son chiffre d’affaires en France, et 46% à l’étranger.
Malgré ces bons résultats, les objectifs du groupe à moyen terme sont néanmoins revus à la baisse, en raison de la conjecture économique défavorable. L’électricien se base désormais « sur une hypothèse de stabilité de l’Ebbitda (excédent brut d’exploitation) en 2013 suivie d’un retour à la croissance à partir de 2014 avec un objectif de dividende au moins stable ».