En l'occurrence, c'est mal barré. François Fillon, le favori des sondages, est en ballotage avec Jean-François "pain au chocolat" Copé. C'est du 50/50 entre les deux prétendants. Celui de la "droite sociale", héritière du gaullisme, et celui de "la droite décomplexée", tenante du lepénisme.
On peut se demander comment un grand parti comme l'UMP en est réduit à de telles arguties, à s'envoyer à la figure des accusations de fraudes électorales.... Tiens, on se croirait presque à la Réunion dans les années 1970.
On peut se demander aussi comment deux futurs candidats à la présidence de la République en sont réduits à un tel marchandage politique. On a accusé le gouvernement Ayrault d'indécision, on a qualifié la politique gouvernementale d'incertaine, on l'a agrémentée du terme couacs.
L'UMP est aujourd'hui la championne de France des couacs. A la Réunion, la droite se tait. Il est vrai qu'en terme de couacs, elle s'y connaît... Nicolas Sarkozy, lui, se promène dans le vaste monde, pour donner des conférences à 200 000 euros l'heure. Il est loin de ces petites contingences...
François GILLET