Faut-il s'alarmer d'un maigre paquet de carton, fût-il entouré de plastique, fût-il ancien contenant de poison légal, à savoir des cigarettes ? Selon les activistes de Bande cochons, oui. Ce cliché est un aperçu de ce que notre île, l'île de la Réunion, est en train de devenir depuis plus de 30 ans : un dépotoir à ciel ouvert. Il n'est qu'à se balader sur les bas-côtés des routes, des hauts de l'île au littoral, pour constater le désastre. Des dizaines de canettes, de chopines vides, d'emballages et de sacs en plastique jonchent les fossés de nos routes.
Sans même parler de nos centre-ville, ou de nos plages. Rien de nouveau sous le soleil indianocéanique, certes. Mais, c'est étrange, tandis que les requins sont censés faire fuir les touristes, la pollution et l'ordure restent lettres mortes. Les communes et les collectivités en général ont du boulot. Saint-Paul a commencé à réagir. A quand les autres ?
Frenchy