Alors qu'il y était initialement opposé, Nicolas Sarkozy a annoncé à Londres l'envoi de troupes françaises supplémentaires en Afghanistan et en donnera le détail ("quelques centaines") au sommet de l'Otan. Les Français n'ont qu'à suivre ce qui se dit à l'étranger pour connaître le sort de leurs fils.
Cette attitude et le bien-fondé de cette volte-face ont provoqué l'énervement et la véhémence de députés (de droite comme de gauche) qui vont jusqu'à déposer une motion de censure après les débats à l'Assemblée cet après-midi : sans revenir sur les motifs de cette décision, il s'agit d'engager la vie de soldats français et il serait sans doute plus normal que le chef de l'État garde la primeur de ces annonces pour la France qu'il est aussi censé servir en premier chef.