« Je t'assure, c'est très bizarre quand ta propre mère ne te reconnaît pas.
On se demande qui on est. »
Jayne Hall et Steelie Lander dirigent l'Agence 32/1 spécialisée dans l'identification de personnes disparues. A la demande du FBI, elles intègrent une enquête impliquant un serial killer dont la spécialité est de démembrer ses victimes.
Que puis-je bien vous dire d'intéressant sur ce thriller ?
Freezing possède plusieurs similitudes avec la série télévisée Bones. La tension sexuelle entre la spécialiste des os et l'agent du FBI est pour le moins mignonne et l'enquête est divertissante.
Je peux certainement faire mieux.
L'unique intérêt de cette lecture réside dans le fait que la profession de Clea Koff est anthropologiste médicale. Le point de vue d'une femme exerçant ce métier m'a intéressé et le fait qu'elle sait de quoi elle parle apporte une véracité qui ne peut être mise en doute. Malheureusement, le matériau est inexploité et le tout est largement insuffisant pour tenir le lecteur en haleine. Les ficelles sont grosses et les tournures maladroites.
Point qui a l'air positif mais qui ne l'est finalement pas, Freezing est le meilleur polar lu, à ce jour, pour la sélection du prix ELLE. Mérite-t-il autant le prix ? Non, car, à mon sens, il ne méritait même pas d'être sélectionné.
D'où mon interrogation. Y a-t-il un problème avec les polars ?
Héloïse d'Ormesson, 426 pages, 2012, traduit par Pascale Haas
D'autres avis
Aproposdelivres a trouvé l'intrigue plutôt prévisible
Pour Anna Blume « Certes, ce polar n’est pas d’une très grande originalité et il ne révolutionnera certainement pas le genre, mais l’histoire est intelligente et l’écriture irréprochable ce qui est de plus en plus rare dans cette catégorie. »