Elles ont passé leur jeunesse sous des lits d’adolescents, dans des placards d’ouvrier, dans des cabines de camionneur. Elles ont fait couler les rêves des hommes, et bien d’autres choses encore.
Mais aujourd’hui, elles se retrouvent à Las Vegas comme une réunion d’anciens élèves.
Elles, se sont les bunnies de Playboy.
Robyn Twomey a quitté New-York, traversé les États-Unis et a pointé son objectif sur ces femmes, qui, malheureusement, portent sur elles les traces de la déchéance de ceux qui possède un talent qui flétrie vite. Trop vite.
Un peu pathétique. Vraiment triste.
Les lapins ont une espérance de vie de 5 ans à l’état sauvage. Mais chez Playboy, le seul lapin qui a le droit de vieillir, c’est Hugh Hefner.
C’est tellement triste, c’est tellement beau. Comme un ancien combattant ne quittant jamais sa légion d’honneur, comme un ancien sportif accroché à ses médailles.
La beauté est certainement le bien de consommation jetable dont on se débarrasse le plus facilement dans notre société.