Après avoir fustigé le mariage gay (pourtant voilà deux papas pour un parti qui a encore rudement besoin d'apprendre à marcher...), rediscuté de la pertinence des lois sur l'IVG, pactisé avec les abbés, v'là t-y pas qu'on se dispute le trône... Bienvenue au Moyen-Age !
J'espère juste qu'on ne donnera jamais à ces gens-là les rênes du pays !!!
Je me demande si je ne vais attaquer l'ump en justice !
Pendant toute la nuit, j'ai été victime de soubresauts, d'accès d'hilarité, j'ai mal au ventre, les cuisses toutes rouges et me suis chopé un refroidissement à force de me rouler par terre.
Il faut dire, à leur décharge, que la démocratie interne, ils ne connaissaient pas... Il n'empêche : les fantastiques qualités d'organisateur de JFC sont telles, qu'il faut absolument éviter, qu'un jour, il soit en charge d'organiser des élections nationales.
Pour seulement 160 000 électeurs ayant le choix entre deux candidats, quinze heures ne suffisent pas à déterminer le vainqueur, j'ose à peine imaginer ce que cela donnerait pour une cinquantaine de millions de votants et pléthore de candidats au premier tour.
Son annonce de victoire ressemble fort, quant à elle, aux prétentions sarkozyennes quand il essayait de nous faire croire qu'il avait sauvé le monde, vendu des rafales, etc...
Toujours un peu trop tôt, trop sûr de lui, trop prétentieux...
Tout cela est assez pitoyable, mais pouvait-on attendre autre chose de ce parti et des personnalités politiques qui le composent ? Mensonges, magouilles, mauvaise foi, mépris des électeurs, bref, tout ce que l'on a connu dans le dernier quinquennat et qu'ils souhaitent proposer pour soit disant "sauver la France"...
Cet épisode rocambolesque nous éclaire sur les moeurs et les pratiques d'un parti qui ne cesse de prôner la vertu tout en s'exonérant des règles républicaines les plus élémentaires, pas étonnant qu'après le passage de ces indélicats la France soit exsangue...
La commission d'arbitrage, organe interne, sous contrôle du prétentieux mal élevé va certainement sacrer l'homme discourtois et pressé aux dépends de son challenger. Un vulgaire hussard à la tête de l'État, ce serait sortir d'un cauchemar pour replonger dans un autre tout aussi épouvantable...
La démonstration est faite que tous ces gens qui détestent "la racaille" et qui prônent la vertu sont de parfait tartufes lorsque leur est proposé un banal exercice démocratique : on a triché à tour de bras dans les deux camps... Chacun comprendra bien qu'étant aux affaires ces gens là ne se sont pas certainement privés pour commettre quelques indélicatesses... Quel exemple pour nos jeunes que ces politiciens fraudeurs et querelleurs ! Pour un parti prompt à voir des voyous partout, les mesquineries et la mauvaise foi de ce soir montre la vraie nature de ces "pères la vertu" moralisateurs.