On se plaît semble-t-il à relever l'arrivée prochaine de la dernière invention, enfin invention, disons plutôt copie servile de Couchepin le magnifique, la carte vitale modèle helvétique. On se plaît aussi à faire croire au chaland que les assurances-maladie ne pourront pas consulter la puce de dite carte. "Pauvres" assurances….mais ça fait des lustres que grâce à la disparition progessive programmée par Berne du secret médical elles en savent déjà plus que l'intéressé lui-même sur sa propre santé. Elles n'ont donc nul besoin de connaître le contenu de la fameuse puce, elles n'ont qu'à regarder, par exemple, les médicaments qu'on vous prescrit et dont vous souhaitez le remboursement pour en tirer les bonnes conclusions et les faire fructifier dans leurs performants et lucratifs fichiers.
En Suisse, être assuré signifie simplement, en tous cas depuis Tarmed saison 1, renoncer purement et simplement à la protection du secret médical. Encore une protection à deux vitesses, donc.