Attention France. Baguette explosive, dit The Economist. Perte
de compétitivité et Etat accro à la dépense. La France doit se
transformer illico. Mais elle n’a pas le gouvernement pour. La démonstration n’a
rien de convaincant. Ça ne va pas bien, mais quoi de particulièrement plus
effroyable que dans d’autres pays (ce que dit un autre article) ? D’autant
qu’ils se tiennent tous par la barbichette ? Et comment se prononcer sur l’impénétrable
Hollande ?
Par ailleurs, il semblerait que l’imposition converge d’un
pays à l’autre. L’Europe fait acte de rigueur, et les pays à faibles taxes vont
devoir en lever pour payer leurs retraités.
En Allemagne, Angela Merkel est assurée de gagner les
prochaines élections. La politique du pays sera inchangée, les partis locaux
pensant la même chose. Quant à la Grande Bretagne,
ses exigences irritent ses partenaires européens. Mais pas assez pour qu’ils s’en
débarrassent.
Barack Obama va-t-il régler le problème fiscal des USA ? Façon Obama ? Par frappe chirurgicale ? En faisant aux quelques élus républicains dont il a
besoin une proposition qu’ils ne peuvent refuser. Comme on dit dans Le parrain. Il va aussi devoir remplacer
ses principaux ministres. Ils sont usés.
Le premier ministre japonais est-il suicidaire ? Il dissout
l’assemblée au pire moment pour lui. Mais en échange de l’adoption de mesures impopulaires.
Et, peut-être, aussi, dans l’espoir que son adversaire, devenu gouvernant, se
ridiculisera (une nouvelle fois). Machiavélique ? En Chine la politique de l’équipe dirigeante serait
contrainte par les anciens titulaires. Le changement attendra leur décès.
Israël / Palestine, rien ne va plus. Et si le Hamas
éliminait le Fatah ? La guerre l’ayant rendu sympathique. La Lybie pour sa
part se reconstruirait plutôt harmonieusement, mais il lui reste quelques
Jihadistes déplaisants. En Syrie, l’opposition se donnerait une direction respectable,
mais elle doit faire les preuves de sa capacité de rassemblement.
Tout cela, l'incertitude, fait la fortune des armées privées
(100md$). Et les pays émergents, et les sous-traitants locaux, entrent sur un
marché dominé jusque-là par les USA. Le sable bitumineux canadien, lui, serait une moins
bonne affaire qu’on l’a cru. Le Canada manque de capitaux, de pipelines et de
personnes prêtes à affronter la rigueur polaire. Même pour une fortune.