Camille Geutier demande à Alain Rodet d’aimer sa ville !

L’UMP prend la défense des commerçants limougeauds pour l’ouverture avant Noël. Dénonçant une aberration, Camille Geutier a lancé un appel à Alain Rodet : « Aimer votre ville – Réveillez vous – Comportez vous en vrai parrain, dans le sens noble du terme » ! Pour lui il n’y a aucun représentant valable du commerce dans la majorité municipale : « ils ne connaissent du commerce que les vins d’honneur qui sont donnés aux halles » !

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Les commerçants limougeauds à poil devant la mairie ?

L’affaire fait grand bruit depuis quelques jours. Si les commerçants ne peuvent pas ouvrir leur boutique le 23 décembre prochain, ils iront courir nu dans les rues de Limoges… ou peut être en tee-shirt, certains s’étant sans doute rendu compte qu’il faisait rarement 20° un 23 décembre et qu’il ne faudrait pas tomber malade avant la Saint-Sylvestre !

Mais c’est un peu tous les ans la même histoire…. En juillet dernier une commission s’est réunie pour décider de l’ouverture des magasins avant les fêtes de fin d’année et les syndicats de salariés se sont opposés à toute ouverture un dimanche. Il n’y aurai donc pas eu de vote sur l’ouverture de 2 dimanche et la commission aurait validée le choix du 16 décembre.

Les commerçants parlent pourtant d’une aubaine pour les salariés payés double ces jours là, en temps de crise, faudrait pas faire la fine bouche, mais a-t-on demandé l’avis de ces salariés ?

75 commerçants du centre-ville auraient déjà signé la pétition envoyée au maire de Limoges et à la Préfecture pour obtenir une dérogation. Cette dernière botte en touche et rappelle qu’elle n’est pas habilitée à accorder des dérogations collectives mais individuelles.

Les regards se portent désormais du côté de la mairie critiquée par ces commerçants pour ne rien faire pour faire vivre le centre-ville. Une opération footing nu fera sans nul doute vivre le centre-ville un dimanche après midi mais certains penchent plutôt pour une campagne d’affichage sur les vitrines !

Alors combien de commerçants auront les « couilles » d’aller jusqu’au bout de leur idée si cette dérogation n’est pas accordée ?

(Source le Populaire)

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