Pour postuler pour un emploi ou se placer pour obtenir une promotion dans l’entreprise, le storytelling est un atout.
Il s’agit de savoir se raconter, avec, toujours, un impératif : rester authentique. Et comme je l’ai déjà dit plusieurs fois, l’authenticité n’a rien à voir avec la vérité ou la fiction.
Alors voilà ces 15 techniques de storytelling : 5 aujourd’hui, 5 autres dans un prochain article, et les 5 dernières dans un troisième article.
Technique n° 1 : ne limitez pas vos histoires à la sphère professionnelle
Bien entendu, vos success stories professionnelles, vos réalisations, vos performances… sont importantes dans un entretien professionnel. Mais parfois, les meilleures preuves de vos qualités peuvent être issues de votre vie privée. Et il est assez facile de les connecter à l’univers professionnel : les exemples les plus évidents sont certainement des histoires de montagne escaladée, de pêche d’un poisson particulièrement impressionnant, d’éducation des enfants…
Technique n° 2 : pensez d’abord à ce que l’histoire doit exprimer
On a souvent tendance à se lancer dans une collecte d’anecdotes éffrénée, et à les raconter ensuite à la file. Charge à l’auditeur d’en retirer du sens. C’est une erreur. Commencez par rendre perceptible le message que vous voulez transmettre (explicitement ou mieux encore, implicitement) et racontez une histoire qui l’illustre. Vous pouvez creuser dans ces différents territoires : un succès, un échec, un mentor qui vous a appris quelque chose, un livre ou un film qui a eu une importance particulière pour vous.
Technique n° 3 : soyez attentif aux offres d’emploi
Pas pour y répondre ! Du moins pas seulement. Etudiez une douzaine d’offres, pas uniquement dans votre secteur spécifique d’activité, et essayez de trouver quelles sont les qualités les plus communément recherchées. Pour chacune d’entre elles, cherchez dans votre patrimoine narratif récent, une histoire vécue, qui vous a permis de mettre en pratique cette qualité.
Technique n° 4 : dites la vérité
La majorité des CV est bidonnée, un peu et parfois même beaucoup ? Faire du storytelling, ce n’est pas ça. C’est utiliser le matériau narratif que vous avez en votre possession. Et si c’est en partie de la fiction, il faut que cela soit assumé, et que ce soit clair pour votre auditeur. La fiction : ce peut être le rôle qu’un écrivain a eu dans votre vie, alors que vous ne l’avez jamais rencontré. Pour moi, ce serait Jack Kerouac : j’ai fait quelque chose de ma rencontre virtuelle (en tant que lecteur) avec lui. Ne tentez donc pas de masqueer des échecs, des périodes de chômage : développez par contre ce que ces moments difficiles vous ont appris.
Technique n° 5 : mettez-vous dans la peau de votre auditeur
Si l’histoire ne porte pas sur l’auditeur, il ne l’écoutera même pas. Il faut donc que votre histoire soit foncièrement racontable. Les histoires qui sont trop éloignées de la vie quotidienne de l’auditeur seront peut-être mémorables, mais on ne se souviendra pas de vous pour les bonnes raisons !