Les Bills et les Dolphins ont peut-être oublié que le football, ça se jouait aussi en offensive. Malgré tout, les Bills ont mit fin à une séquence de trois défaites avec une (belle) victoire de 19-14 face aux Dolphins qui n'étaient visiblement pas armé pour combattre le froid.
Comme ce n'est pas facile la vie hors de l'eau, on a pris des notes durant le match, mais il n'y aura pas d'analyse à la fin de celle-ci. On vous invite à tirer vos conclusions, qui seront peut-être différentes des nôtres. Après tout, y'a des puristes qui aiment ça des matchs avec des échappés, des passes tout croches et des courses de -1 verge.
Le match en vrac
On était prêt pour un match ennuyeux, pas de friandises, rien, juste de l’eau.
Et BOOM ! Les Bills répondent à la séquence 3 and out des Dolphins avec un retour de Punt pour un touché. 7-0 Bills et le roux d’Harvard n’a pas encore lacé ses crampons.
Y fait froid, les Dolphins sont abonnés aux 3 and out. On va s’amuser ferme.
Les Dolphins nous gâtent aussi un fumble gracieuseté des mains glissantes de Brian Hartline et du fait que le ballon est dur comme une roche à cause du froid. Mesdames et messieurs, on s’enligne pour un festival non-offensif (et non défensif, nuance).
Comme de fait, après un placement sans histoire, les Dolphins retournent le kick-off pour un touché. BANG ! Thigpen donne des points aux Dolphins et jusqu’ici les unités spéciales nous donnent plus de spectacles que toutes les autres unités combinées. Oui, ce genre de match. 10-7 pour les Buffles.
Comme de fait, le premier quart se termine sur un placement. Y’a de l’action, mais c’est parsemé. 13-7 pour les locaux.
On regarde distraitement le match, parce que la vie est trop courte pour vraiment se concentrer sur un match des Bills. Mais avant le troisième placement de Lindell, Fitzpatrick a réécrit le livre des mauvais plongones en gagnant un premier jeu en bombant le torse, avant de s’écraser de tout son long tête première au sol. Bra-Vo ! 16-7 BillZZZZZZzzzzz
Troisième ettttt…. Rien du tout. Les deux offensives dorment au gaz, malgré les quelques points (aucun touché offensif, on vous le rappelle).
Tannehill a cumulé 44 verges en première demie. C’est pas mêlant, à chaque fois qu’on le voit sur la télé, il est en train de chialer sur les lignes de côtés avec sa tuque sur la tête. On dirait une ligue de bière.
Une chance que C.J. Spiller est là pour faire avancer le ballon, sérieusement là.
D’ailleurs, à la porte des buts, Fitzpatrick a failli se faire intercepter deux fois, en plus de bénéficier d’une interférence contre la défensive et ça se termine quand même par un placement. 19-7 Bills à la demie.
Merci seigneur de me donner la force d’encore visionner les matchs du jeudi soir cette saison.
Température ressentie à Buffalo au début de la deuxième demie : -1 degré celcius. C’est un peu comme quand on jouait au hockey balle dans la rue ti-cul et qu’on chialait contre les balles orange qui devenaient des roches volantes à l’assaut de nos mollets.
D’ailleurs, Tannehill ne s’est pas réchauffé durant la pause. Ses passes manquent de précisions et ses receveurs ne l’aident pas du tout. Pire, Reggie Bush dépasse à peine la ligne d’engagement. C’est beau à voir, et là on parle juste des pubs de fast-food.
Point positif - Tannehill n 'a pas d'interception après 3 quarts.
Si on résume, les Dolphins ont marqué sept points sur un retour de botté. Ensuite ... plus rien, sauf des chutes de Tannehill et des passes trop longues.
Et on ne crédite pas vraiment la défensive des Bills. C'est surtout une exécution médiocre de la part des Fins.
Bien sûr, on a manqué le seul touché offensif du match, un des rares attrapés de Bess, inspirant une presque remontée des Dolphins. Mais on est revenu à temps pour la belle interception de Jairus Bird après le 2 minutes warning, clouant ainsi le bec à Tannehill qui avait, le temps d'un bref instant, l'air motivé.
1m30 pour les Dolphins, pas de temps d'arrêt et on tire de l'arrière 19-14. Ryan Tannehill, tout le monde te regarde (croisement de bras s'impose).
( ... )
Et finalement Tannehill trouve les mains de Scott ... comme dans Bryan Scott, linebacker réserviste des Bills. S'en suit un festival du genou par terre, vers une victoire terne des bleus.