[TEST] Silent Hill : Book of Memories – PSVita

L’annonce d’un nouvel épisode de la saga Silent Hill est toujours un petit évènement. Les fans sont toujours à l’affût de l’opus qui prendra la digne relève du deuxième volet qui reste pour moi le meilleur des survival-horror de par son ambiance malsaine et dérangeante, tant que par son bestiaire totalement déjanté et flippant. Alors quand Konami dévoilé Silent Hill : Book of Memories sur PSVita c’est la surprise générale, mais par forcement dans le bon sens du terme.

Cherie, fais moi peur !

Le jeu démarre par la création de son avatar qui, au vu du maigre choix de personnalisation, sera peut être la chose la plus flippante du jeu que vous allez croiser. Votre animal de compagnie étant crée, les choses sérieuses commencent avec l’arrivée du facteur qui vous apporte un colis provenant de Silent Hill. Bien évidemment notre progéniture n’attendais rien, peut être avait elle gagné un concours suite à un « Follow +RT+Bisous » sur Twitter ? Même pas, il s’agit d’un grimoire qui retrace votre passé et pour s’amuser votre avatar décide de le modifier. Grossière erreur ! Vous allez de ce faite tomber dans les limbes d’un monde hostile et horrifique (ou pas).

Qu’est-ce qui se passe dans le repaire des sangliers ?

La chute est dure mais il faut s’y faire, le jeu est présenté avec une vue aérienne et l’univers n’est composé que de salles qu’il faudra visiter afin d’accomplir certains objectifs. Parfois vous devrez éliminer tous les monstres d’une zone pour obtenir un objet clef qui vous servira à résoudre une énigme pourrie pour passer au secteur suivant. D’autres pièces vous proposeront des armes, armes qu’il faudra constamment surveiller puisqu’une jauge d’usure vous averti quand elles vont se briser. Ainsi c’est à vous de gérer votre arsenal comme il le faut, soit en trouvant, en achetant, auprès du facteur dans sa boutique, de nouvelles armes ou tout simplement en les réparant grâce au kit à outils que vous pouvez ramasser sur votre périple. De plus chaque combat, à l’instar d’un RPG, vous permettra d’engranger des points d’expérience pour augmenter vos facultés et vous pourrez également trouver des reliques qui amélioreront certains points importants à vos yeux. Alors ça donne envie d’y jouer ?

Rosco met moi sous les verrous !

Et bien non ! Le problème c’est qu’on s’ennuie comme un rat mort dans ce jeu. On ne fait que tuer des monstres plus ou moins laid, on n’avance sans grande conviction dans ces salles aux graphismes hideux, à la technique complètement à la ramasse (on sait la PSVita capable de bien mieux) au gré d’une musique qui vous fait saigner les oreilles et surtout on ne s’amuse pas. Il n’y a rien d’intéressant à faire, le scénario est anecdotique, on ne trouve aucun intérêt à jouer, le challenge proposé est proche du zero absolu et pour couronner le tout les temps de chargement sont affreusement long. Et ce n’est pas le jeu en ligne à plusieurs qui va me faire aimer un peu ce jeu, même si il faut l’avouer le online est très fluide (certainement parce que personne n’y joue). Cependant, le jeu en devient encore plus facile alors à quoi bon. Après avoir passé plusieurs heures dessus, je n’avais qu’une idée me jeter par la fenêtre éteindre ma console et oublier cet affreux cauchemar…
Encore une licence gâchée pour cette pauvre PSVita. C’est réellement dommage car quand on sait que le studio qui s’est occupé de ce jeu n’est autre que WayForward (l’excellent titre Shantae c’est eux) on se demande vraiment ce qui s’est passé pour louper à ce point un titre avec une licence aussi forte. Oubliez Silent Hill : Book of Memories, faîtes comme si il n’avait jamais existé et si vous le croiser un jour (même en solde), fuyeeeeeeeez !