"Ils disent que je suis trop dur envers eux" indique Oak dans le New York Daily News. "Moi, je dis que je ne suis pas dur envers eux, c'est comme ça que ça marche, les gens ont des opinions. Les anciens joueurs avec qui je parle me disent que les dirigeants sont comme moi. Mais parfois, le problème, c'est plus la façon de faire les choses, de dire les choses."
Il est vrai que Oakley n'a pas sa langue dans sa poche et a rarement été tendre avec les Knicks nouvelle génération, symbolisés par Carmelo Anthony, Amar'e Stoudemire ou encore Mike D'Antoni, plus portés sur l'offensive. Bien loin de l'idée que se fait Oakley des Knicks. Il reproche également aux Knicks de ne pas bien traiter Patrick Ewing, lui aussi une légende de la franchise, à qui on n'a proposé rien d'autre qu'un job de coach en D-League.
"Comment on peut offrir un boulot de coach en D-League à Patrick ? Je trouve que c'est embarrassant. C'est un terrain de jeu pour enfants. Ce gars est coach depuis 10 ans et vous lui offrez de s'occuper d'enfants ? C'est irrespectueux. Puis ensuite, vous embauchez un gars, LaSalle Thompson (assistant de Mike Woodson) qui n'a rien à voir avec les Knicks."
Lui aussi assistant pendant une saison aux Bobcats de Charlotte, Charles Oakley aimerait bien poursuivre dans cette voie-là. Pas sur que ces derniers commentaires lui ouvrent grandement la porte du Madison Square Garden, cependant.