Esprits Criminels // Saison 8. Episode 7. The Fallen.
Cette semaine, Rossi a eu droit à un épisode qui lui était consacré. C'est en retrouvant un ancien camarade de combat lors de la guerre du Viet-Nam en 1969 dans la rue, SDF, qu'il va se remémorer
cette période de sa vie. C'était plutôt bien foutu et je trouve que la série capitalise assez bien sur cette relation. Evidemment, tout n'était pas parfait et notamment les flashbacks qui perdent
rapidement de leur intérêt alors que l'épisode n'a pas de réelle but militaire derrière. Disons que les deux intrigues se chevauchent sans jamais se rencontrer. C'est dommage car je pense qu'ils
auraient très bien pu faire quelque chose d'un peu plus osé et surtout de plus percutant avec un effort sur le développement. Malgré cela, "The Fallen" réserve de bonnes choses et notamment la
partie plus classique de la série. L'enquête de la semaine se concentre sur un tueur en série à Santa Monica qui tue ses victimes en les torturants avec de la javel. Les scènes de torture sont
classiques pour du Criminal Minds, mais c'est évidemment réussi.
Cette saison a fait un choix esthétique bien plus intéressant, plus sobre et moins glossy. La saison précédente (et accessoirement les deux autres avant celle ci) ont pâti de ce choix ridicule de
faire de Criminal Minds une production policière assez bas de gamme alors qu'elle a tous les atouts d'une agréable série divertissante et intelligente. Car encore une fois, le profiling dans
l'épisode avait une place de choix. J'aime beaucoup la psychologie des tueurs et la manière dont elle est décrite dans la série de manière générale. On n'en apprend pas forcément plus sur le
comportement des tueurs de la pire espèce mais disons qu'il y a une réflexion apposée qui est assez bien réfléchie et pensée. Les scénaristes ont du ressortir leurs manuels de profiling pour nous
en écrire quelques jolis scènes. Le lien avec Rossi il est dans le fait que le sergent Harrison Scott, ancien camarade, est SDF et qu'il connait les victimes. Encore une fois, la série exploite
la personnalité la plus cinglée, celle qui veut nettoyer les rues de la pauvreté en tuant tout simplement les SDF.
Note : 5/10. En bref, Rossi nous dévoile un peu de son passé, tout en simplicité.