Circonstances obligent, mon répertoire musical s’est récemment enrichi de certaines chansons pour enfants que nous avons tous entendu dans nos primes jeunesses. Enfin, pour ma part, je n’ai aucun souvenir de ces chansons, à croire que ma mémoire musicale de poisson rouge ne date pas d’hier.
A propos de cette fameuse mémoire des poissons rouges, dont certains prétendent qu’elle ne dépasse pas les 3 secondes, il s’avère que ce n’est là qu’une idée reçue, peut-être relayée par des esprits chagrins, tout simplement parce qu’il serait trop horrible de laisser un animal pensant enfermé dans sa petite boule. Alors que s’il n’a pas de mémoire, il ne se souvient pas qu’il y a 3 secondes il avait déjà fait le tour de la boule. C’est donc une source constante de découverte, et il ne s’ennuie plus…
En réalité, des études ont prouvé que le poisson rouge n’est pas plus bête qu’un autre, et que ses capacités d’apprentissage et de mémorisation dépassent les 3 mois : ainsi, un poisson rouge évitera exprès une zone de son aquarium si celle-ci lui est désagréable, ou apprendra même à activer un levier à certaines heures afin d’obtenir de la nourriture…
Avoir un poisson rouge dans un aquarium riquiqui est donc tout simplement de la cruauté envers les animaux ! Sans parler des combattants, que l’on rencontre souvent dans des simples verres à boire…
Mais assez parlé d’animaux, revenons à nos moutons.
Je vous disais donc que ma culture musicale s’est enrichie récemment de chansons pour enfants, parmi lesquelles la fameuse « Pirouette Cacahuète », également connue sous le nom « Pirouette, Cacahuète » ou encore « Il était un petit homme ». Pour les plus rouges des poissons de l’assistance, en voici une version vidéo :
Saviez-vous que cette comptine date des années 50 et serait l’œuvre d’une institutrice, Gabrielle Grandière ? Cette dernière aurait inventé et griffonné les paroles de ce tube indémodable depuis 60 ans juste pour le plaisir de les faire chanter par ses propres élèves. Puis, à l’image des buzz de l’ère internet, la chanson a été répétée en classe verte, répétée en classe de neige, répétée en centres aérés, répétée dans les cours et les préaux et répétée encore et encore, jusqu’à devenir une comptine populaire française.
Pour l’anecdote, sachez que Gabrielle Grandière n’a pas touché un kopeck de royalties et que la fin de la chanson aurait été modifiée, ce qui n’est pas visiblement du goût de notre institutrice retraitée.
A propos de cette expression « ne pas valoir un kopeck », je vous préciserai juste en conclusion que le kopeck est une monnaie réelle, pas une monnaie de singe donc, qui a eu cours dans de nombreux pays de l’ancien bloc soviétique et subsiste encore, notamment en Ukraine et en Russie.
Article simultanément ou presque publié sur Memesprit !
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