Crazy heart : quand les yeux se mouillent

Ma plus belle histoire avec… Crazy Heart de Scott Cooper.

« C’est le genre de films qu’on pense avoir maintes fois vu. Dont le scénario a déjà été écrit à de multiples reprises. L’histoire d’une star sur le déclin, alcoolique, qui continue à chercher sa voie… qui sera peut-être celle de la rédemption. Ouep, on enchaîne, en effet, les poncifs.

Seulement, le rôle est taillé sur mesure pour deux mythes du cinéma américain : Jeff Bridges, et la country music. Et là, malgré quelques lenteurs, on adhère. Nos yeux se mouillent même par moments (mais un tout p’tit peu, parce qu’on est un homme) car, sans tirer outre-mesure sur la corde du pathos, le film arrive à ces moments simples d’émotion. La country et le blues sont des instruments rêvés pour mettre en mots les failles d’un homme, et Jeff Bridges est probablement l’un des meilleurs pour les habiter et les incarner. »

Par Clément Apap de Sens critique