Une meilleure qualité de vie pour les couples qui adoptent après des FIV infructueuses, que pour les couples sans enfant avec ou sans problèmes de fertilité, c'est ce que révèle cette étude de l'Université de Göteborg (Suède), publiée dans la revue Acta Scandinavica Obstetricia et Gynecologica qui suggère d'entreprendre une démarche d'adoption même durant un traitement de l'infertilité.
L'équipe de recherche qui comprenait des sages-femmes et des médecins a étudié la qualité de vie, 5 années après les tentatives de FIV, de 979 hommes et femmes et l'a comparée chez les couples dont le traitement avait échoué, chez les couples dont le traitement avait réussi, chez des couples sans problèmes de fertilité qui avaient eu des enfants et chez des couples qui, après FIV infructueuses avaient décidé d'adopter.
La qualité de vie définie comme un bien-être psychologique et un sentiment de connexion sociale, s'avère la plus élevée chez les couples qui avaient adopté, et même en comparaison des couples qui avaient eu « naturellement » leurs enfants, sans problème d'infertilité. Cette qualité de vie est sans surprise la plus faible chez les couples avec échec de FIV et toujours sans enfant.
La qualité de vie est étroitement liée avec les enfants, qu'ils soient nés de grossesses spontanées, d'adoption ou venant du conjoint, explique le professeur Marie Berg de l'Université de Göteborg. Ces résultats suggèrent aussi qu'il peut être utile d'envisager l'adoption pour les couples qui suivent aussi un traitement de l'infertilité, alors que généralement la démarche d'adoption n'est entreprise qu'après échec des FIV.
Source: Acta Scandinavica Obstetricia et Gynecologica DOI: 10.1111/j.1600-0412.2012.01491 September 2012 Quality of life after adopting compared with childbirth with or without assisted reproduction (Visuel © goodluz - Fotolia.com)
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