Franchement c’est fou ce que je suis contente d’être seule. Ça doit être une poussée d’égoïsme intense. Mais je savoure de ne me soucier que de ma chère petite personne. Mon nombril occupe tout mon temps libre et je me demande où je pourrais trouver le temps et l’envie de me consacrer à quelqu’un d’autre.
Comme une vraie gamine : je ne fais que ce que je veux, quand je le veux. Bon y a le bémol du travail. Évidemment je ne suis pas non plus devenue soudainement complètement irresponsable… Mais le fait est que j’apprécie à fond de sortir quand je veux, de manger ce dont j’ai envie et à l’heure qui me plait, de coudre en pyjama si ça me plait, de m’habiller sans me soucier de l’avis de personne, de me lever et de me coucher comme ça me chante.
Et là point sensible. Je ne trouve pas mon lit froid et vide quand je m’y couche. Non, je le trouve moelleux, merveilleux, douillet et en ce moment je n’ai aucune envie de le partager. Je suis contente de m’acheter de la jolie lingerie pour mon seul plaisir , de me faire la peau douce avec mes crèmes préférées même si je suis la seule à en profiter, de porter du parfum au gré de mes humeurs.
En ce moment je ne m’inquiète pas de savoir combien de temps ce célibat va durer. Je n’ai même pas envie de chercher à le rompre. Ce n’est pas le moment. Ce n’est pas ma priorité. J’ai besoin de souffler des hommes. Besoin de me retrouver et d’être bien avec moi, heureuse et en paix. Là c’est le cas et c’est juste le pied !
Alors voilà, je me suis dit que l’écrire ici ça me ferait doublement du bien. Du bien parce que c’est agréable de constater que tout va bien et du bien pour plus tard, si des fois un coup de Trafalgar venait s’en prendre à mon moral… Je pourrais relire mes mots, sourire de nouveau et continuer de savourer chaque instant comme je le fais en ce moment.