LA PENSÉE ECONOMIQUE ET L’ACTION POLITIQUE
La pensée économique telle qu’en constituent, l’approche conceptuelle, ainsi que la primeur qui en sont faites, au sein de cette œuvre, nous transparaît comme la caution, l’alfa et l’oméga, de toutes tentatives d’assortir l’action politique, d’une marge de manœuvre, qui la dote de perspectives d’action, destinées à caractériser l’adjonction corroborée et indissociable, entre le fait politique en ses manifestations idéologiques et la gestion économique, dans sa propension quasiment requise de juguler la rareté des ressources, pourvoir leur allocation dans la proportion des besoins, y compris la disponibilité qui vient en révéler, le caractère, le niveau d’approche et la capacité d’en refluer l’optimum.
Ainsi, l’histoire de la pensée économique même, dans sa dimension réelle, en ses courants successifs, ainsi que les transcriptions qui en résultent à travers les époques, y compris l’espace géographique de son application, c’est à dire, les pays dont le modèle économique, s’inspire ouvertement de l’évolution en ses différentes phases de la pensée économique, nous enseignent pour autant qu’il nous est donné de demeurer non seulement à la confluence des différentes interprétations qui en instituent les vertus, les évolutions majeures générées, le seuil de résorption des énigmes scientifiques, et le niveau de circonscription théorico doctrinale de la sphère économique, mais aussi et surtout, au creux des exigences temporelles, de plier à notre volonté, l’affluence économique des axes qui fondent le devenir de la Guinée, ou tout au moins, en maîtriser les grands équilibres, dans ce qu’ils ont de conciliateur, entre l’exercice des prérogatives politiques et la quête du bien-être, dans toutes ses formes souhaitables et exigibles, lors qu’une marge de plus en plus considérable, se creuse entre l’abondance des ressources et le seuil de redistribution des revenus de la croissance.
L’ACTION POLITIQUE
L’action politique, au delà de toutes les entraves qu’elle peut avoir à enrayer, au nom des principes et procédés qui la font ériger au sommet de la pérennisation de l’ensemble des efforts d’élucubration des artéfacts du destin collectif, souscrit à travers les concepts du leadership, à la réalisation des objectifs d’extension logique, des approches s’adonnant à la dextérité contextuelle, à la stabilité institutionnelle, ainsi qu’un nivellement des valeurs non éreintées, pourvue que la substitution de la négation substantiellement évocatrice de l’impasse de l’action politique, par une élévation subséquente du leadership en ses grappes d’innovation, servent à augurer des perspectives de délimitation du champ d’action et d’applicabilité à la fois du politique et de ses agrégats, du moment que la résurgence de la nécessité d’utiliser les clivages non plus pour exacerber les positions mais en renflouer de préceptes novateurs, énoncent la nouvelle orientation politique et que, le leadership se voit préfigurer l’idylle des avancées que les nations scrutent à travers leur dévolution politique, théorique, et doctrinale.
Par ailleurs, il revient à révéler une addiction de l’univers du leadership politique en Guinée, à certaines pratiques, dont l’attrait laisse poser le niveau d’abstraction des valeurs, d’allégeance, de conscientisation et d’abnégation de l’élite par rapport à son degré d’implication dans la vie publique, ainsi que son aptitude à s’extirper de ses pratiques à travers un sursaut revigoré, en entraînant le peuple à se hisser à la hauteur de ses institutions.
En conséquence, la recherche d’une plate forme d’action collective de toute l’élite, dans une perspective d’adéquation des objectifs politiques avec l’approche politique tendancielle, fait éclore les divergences en tant que frein à l’optimisation des concepts politiques, y compris leur transcription positives sur le champ des confrontations politiques, lui-même tributaire d’un amalgame fort stéréotypé.
LA PENSÉE ECONOMIQUE
De toutes les possibilités qui nous sont offertes, en termes d’optimisation de la gestion des ressources, leur évaluation discontinue, et leur rationalisation, la pensée économique, vient s’illustrer comme une brèche qui nous permet de nous rendre maître de notre destin, tout en nous conférant les concepts de gestion à la dimension des défis, à surmonter, de surcroît lesquels concepts nous prédisposent à éradiquer la pauvreté, pourvoir le pays en structures et services de bases, accroître sa richesse, développer ses infrastructures et promouvoir son essor en tous genres.
Par delà ces aspects liés à la mise en œuvre des concepts économiques en politique, il advient d’entrevoir en la pensée économique, une source d’exégète des théories, doctrines et valeurs, non plus ramenées au seuil de leur interprétation originelle ou le cadre historique de leur énoncé, mais tout au plus, au regard des évolutions conceptuelles et expérimentales depuis des lustres, qui les ont érigées en références amovibles d’analyse financière, en mécanismes de régulation économique et en outils de gestion à la fois prospective et fonctionnelle.
De ce point de vue, son universalité en délègue l’adaptabilité en fonction des spécificités locales, des agrégats, le cadre évolutif, ainsi que les multiples évolutions qu’elles ont connues depuis leur introduction dans le panel du savoir économique.
Partant, on n’en est au seuil des questionnements fondamentaux entre l’utilité de la pensée économique, son degré d’applicabilité y compris, la propension qui en est donnée, à savoir est-elle à l’appoint de l’accroissement du bien-être tel qu’en requiert la gestion des deniers publics, et en exige la consolidation du bien être ou serait-elle entrain de s’instituer comme un système d’accaparement des biens par le biais de la spéculation financière sur les marchés et celui de spoliation des peuples, par leurs élites respectives,
La réponse à cette question aussi imbriquée qu’elle puisse nous paraître lève le coin du voile, sur les diverses formes qu’a prise la pensée économique, depuis sa mise sur sellette à ses tribulations et vacillations actuelles.
CONCLUSION
Guinée quel devenir 3, à l’image des études analytiques et prospectives antécédent, prolonge la dissection des obstructions à la libre éclosion des valeurs sans lesquelles, la courbe d’évolution du pays se verra constamment érodée, tripatouillée et appelée à se dissiper dans une forme d’errance et de dispatching impropres à lui conférer un éclat surdimensionné, en sachant d’entrée, qu’elle (l’œuvre) s’empare des questions sociales, politiques et économiques en vue de les soumettre à la critique, notamment, dans leurs marges inconséquentes, de pourvoir à l’émergence d’une option politique modulée selon les visées d’optimisation des politiques sectorielles, ou les objectifs économiques, dans le but de conforter l’effet d’entrainement, supposé en ressortir.
En effet, l’approche qu’elle se fait de la désintégration structurelle constatée, du dysfonctionnement institutionnel auquel elle s’est heurtée et la stagnation économique qu’elle eut à révéler, mettent à contribution son œuvre d’infléchissement des politiques publiques, puis que les mutations en cours, le sont aussi bien de par leur caractère d’assouplissement des directives publiques, que par la prégnance, qu’elles seront amenées à exercer sur les procédés imaginés pour sortir le pays de sa léthargie et son incapacité à mettre à profit, les acquis de son évolution, pour une marge d’action publique conséquente.
De ce fait, elle se déploie en déployant les procédés et concepts, qui rendent l’innovation à portée de mains, tout en se prévalant de relents contestataires, pour s’émouvoir de la décadence des indicateurs de performance économique, qui fut le point d’orgue, de sa conception, son élaboration, ainsi que sa mise sur sellette, alors même que la dévotion des politiques publiques s’y pourfend, l’action publique s’y maugrée, et que le leadership et la pensée économique s’y perdent en forme de surenchère du postulat politique.
A ceci près, la notion de continuité de l’état, la renaissance politique, la mutation sous toutes ses formes, la liberté politique, le circuit économique et financier en ses agents, agrégats et grandeurs, notamment la monnaie et son impact additionnel sur la performance économique, l’endettement, le contrôle de gestion, s’y voient reprofiler, repenser au prorata de la situation locale, et envisagés selon le seuil de leur exigence théorique, doctrinale et politique, à tel point que la gamme de perspectives absolues, émergeant de son ancrage dans le fameux tremplin de la promotion de l’abondance des ressources pour une existence décente, à l’issue des providences de la collectivisation des forces productives, prônée par la révolution, et une relative jouissance des libertés démocratiques et des revenus de la croissance de la seconde république, est et reste l’optimisation des ressources locales, par le biais de la modernisation et l’extension des procédés de gestion à tout point de vue.