on cumule en ce moment...
- les merdeux qui tuent pour une 10aine d'euros
- le napoléon qui bouche le port
- guérini bientôt aux baumettes
- l'argent des contribuables qui se volatilise
- les règlements de comptes
- la BAC
- le maire qui fait des prédictions
si avec tout ça on est pas sous tutelle comme le PS 13
http://www.youtube.com/watch?v=2mgBGM5HC0I&feature=plcp
http://www.metrofrance.com/marseille/le-pv-electronique-debarque-dans-le-centre-de-marseille/mlkm!AXe1dZdx0HHM/
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http://www.youtube.com/watch?v=Jirqhhedjxk&feature=plcp
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http://www.youtube.com/embed/2XdO2NwLXz4
L'Edito de Jean-Laurent Bernard
14 Novembre 2012
C'est sur des mesures concrètes que sont attendus aujourd'hui nos responsables politiques. Loin, très loin des grandes déclarations, les français exigent désormais des actes précis. Le plus difficile d'entre eux : donner du travail à tout le monde. Jeunes, femmes, séniors. François Hollande a eu raison de rappeler hier que c'est la priorité des priorités. Pour au moins deux raisons : sans travail on n'existe pas ou peu et le chômage coûte chaque jour une fortune au budget de l'Etat. En appui de cette évidence, il suffit de lire la carte de France de la pauvreté. Chez nous, Marseille, Avignon, Toulon ou la Seyne sont dans le haut de ce classement qui impose la solidarité. Seulement voilà, les mauvaises nouvelles semblent l'emporter actuellement au point que chacun doute d'une amélioration rapide. Nous sommes plutôt dans l'effort que dans les bénéfices. Lorsque les commerçants et chefs d'entreprise découvrent dans leur boîte aux lettres l'explosion de leur cotisation foncière des entreprises qui remplace la taxe professionnelle, à Martigues, Aubagne ou dans le Var, ils ne comprennent pas forcément la logique de la politique économique menée. Lorsque les restaurateurs peinent à prouver que la baisse de la TVA a diminué la facture pour les clients ou a participé à la création d'emplois, ils ne peuvent pas s'étonner que le gouvernement dans une recherche obsessionnelle d'argent frais, remonte la TVA à 10%. Et puis, toujours ce problème majeur du chômage. Plusieurs centaines de milliers d'habitants de la région sont à la recherche désespérée d'une réponse à leurs courriers, à leurs demandes. Le silence méprisant qui leur est souvent adressé revient à les exclure. C'est pour tous ces exemples bien réels que les élus doivent être à la hauteur de la situation. Et lorsqu'hier à l'assemblée nationale au cours d'un énième incident entre gauche et droite, le ton est monté parce que le ministre de l'intérieur a rendu la droite responsable du retour du terrorisme, on se pince pour se demander si toutes et tous ont bien les pieds sur terre. Nos représentants ont le devoir du respect des mots et des comportements. Ils nous le doivent sauf à nous laisser à nos défiances.
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