Les fanas du net et du vin auront certainement lu les pages écrites par pas mal de "membres" sur le forum LPV (LaPassionduVin).
C'est bien dans le style des habitués de ce forum d'avoir un regard soupçonneux dès que quiconque sort des normes ± officielles de ce site unique dans le monde du vin, même au niveau européen.
Ici, si j'ai in fine un petit millier de lecteurs, chez eux, ça va vite dépasser les dizaines de milliers. Qu'on me comprenne bien : il n'y a aucun "business plan" derrière cela :-) Ou alors, ce serai sacrément à côté de la plaque !
Mais comme les deux personnes que j'ai invitées au WWS passent en ce moment sous des fourches caudines spécifiques à ce site, qu'il me soit permis de recadrer certaines choses.
QUELQUES POINTS SUR LE WWS
L'origine de ce projet se trouve conjointement dans ma petite tête où je rêvais d'un tel événement et la Villa d'Este qui, nous recevant chaque année dans le cadre du GJE, m'a simplement demandé en 2008 si on pouvait passer à une vitesse supérieure. J'ai expliqué mon idée d'un "davos du vin". La réponse - je résume - fut : banco !
N'étant ni le fils naturel d'un Rothschild ni un ardent joueur gagnant du loto, il est clair qu'il me fallait trouver à tout le moins un équilibre financier entre dépenses et revenus. Il y a donc ce que paient les participants et ce que m'offrent des partenaires/sponsors.
Il est clair également que je me réserve le droit d'inviter qui je veux, payant ou non. Je tiens impérativement à un événement homogène où il n'y a pas de traitement différencié entre les participants. On vous la fait court : interrogez les, vous verrez ce qu'ils vous diront à ce sujet : que ce soit Freddi Torrès ou Mr Bob Gallo qui expédie grosso modo chaque jour près de 2 millions de bouteilles depuis ses entrepôts californiens.
Connaissant Oliv depuis quelques temps et Jérôme Perez que j'avais invité à une session du GJE, il me semblait pertinent de les avoir au WWS eu égard à l'importance du forum LPV mais surtout, simplement, basiquement, parce que cela me faisait plaisir.
Il devrait être évident pour tous que je les ai menacés des pires sévices au cas où ils oseraient dire un mot de travers dans leurs commentaires.
Soyons sérieux : qui peut croire que de telles personnalités pourraient voir leur jugement aller contre leurs opinions simplement parce qu'ils auront fait un tour en Maserati ou dormi dans un palace ? Cette question n'est pas secondaire, elle est totalement à côté de la plaque.
Car oui, ce dont je souhaite qu'on parle, c'est bien plus des concepts exposés par Olivier Duha et Hubert de Boüard, c'est de dire à quel point aux dégustations de prestige, des participants n'ont pas manqué de dire ce qu'ils n'aimaient pas, c'est de confirmer que des moments musicaux, ça relativise les choses, c'est de féliciter un personnel de référence, une cuisine pour 250 personnes qui ne manque pas d'air, et, surtout - j'y tiens plus que tout - que le WWS a reconnu un Homme d'exception qui, à lui seul, mériteraient des pages et des pages de témoignages : Monsieur Helmut Dönnhoff.
J'ai honte qu'on n'en parle presque pas au lieu de mesquines querelles byzantines pour savoir s'il fallait y aller ou pas.
Alors, ça me fait vraiment marrer qu'on puisse croire que ces deux participants auraient pu être manipulés ou auraient publié des commentaires policés allant contre leurs opinions profondes.
Qu'un gros malade vienne ensuite baver dans un français exécrable où on n'y comprend que couic sinon une bile abondamment déversée, que de faibles esprits associent 30 minutes en Maserati à un lavage de cerveau, c'est pas grave : c'est dans l'ordre des choses. Merci aux connus et inconnus lesquels, sans me connaître ou peu, ont remis un tantinet les choses en place.
In fine, juste un point énormément orgueilleux et vaniteux, je le reconnais. J'ai créé cet événement pour mon plaisir personnel et si personne n'en parle après coup, "non mi frega niente" tant que les participants, eux, en parlent autour d'eux, et m'assurent de plus en plus une belle fréquentation qui financera un de ces jours à 100 % ces 3 jours à Villa d'Este.
La boucle est bouclée : c'était l'argument fort du séminaire d'Olivier Duha : ou comment ceux qui vous suivent sont capables de faire votre promotion. Pour bibi qui depuis 1984 a toujours traité les malheureux utilisateurs de PC de diplodocus alors que le MAC avait (et a toujours) dix ans d'avance, croyez moi, ce fut du petit lait.
Pour les boutonneux de service : belle soirée hier soir au Laurent pour la réunion annuelle de l'Académie du Vin de France, avec comme voisins Messieurs Perrin (Beaucastel) et Pivot. L'un partage ma passion pour Wagner, l'autre pour Gabriel Chevallier : autant vous dire qu'on n'avait pas besoin de se tripatouiller les méninges pour trouver des sujets de conversation. De très beaux vins, dont un formidable Corton-Charlemagne de Bonneau du Martray et en entrée un blanc de château Simone qui m'a laissé sur le c...
Et Pégouret restera dans les mémoires pour la constance dans l'erreur du Guide Rouge. Avec Alain Dutournier, qui était là, deux chefs de haute volée !
Et là, je vous écris de Milan où on anime ce soir une soirée tartuffi d'alba autour de beaux crus piémontais.
Le repos viendra plus tard : speriamo !
:-)