Mais avant de se projeter, ils étaient déjà heureux de se sortir sans dommage du piège Orlando.
"Nous ne pouvons prendre personne à la légère" confirme Woodson dans le New York Times. "Certaines équipes ont des bilans qui pourraient indiquer qu'elles ne jouent pas bien, mais vous pouvez toujours être vaincu, si vous ne vous battez pas."
Tout cela permet aux Knicks d'enregistrer leur meilleur départ en saison régulière depuis la saison 1993-1994 (5-0 également), saison au bout de laquelle ils sont allés mourir au 7ème match des NBA Finals contre Houston.
Les Knicks vont néanmoins devoir gommer leurs petits défauts, s'ils souhaitent se donner la chance de pouvoir égaler cette saison-là. Premier sujet d'inquiétude, le rebond. Les Knicks ont été dominés dans le secteur par le Magic et devront redresser la barre face aux Spurs.
"Tout cela part du positionnement. Les équipes shootent plus de loin, ce qui donne de longs rebonds. Nous devons prendre de meilleures positions pour attraper ces longs rebonds."
Ce New York-San Antonio figure déjà en bonne place parmi les gros chocs du début de saison entre deux équipes actuellement seules en tête de leur conférence respective. Ce match rappellera aussi aux plus nostalgiques la dernière participation des Knicks aux Finales NBA. C'était en 1999, et un jeune Tim Duncan (23 ans) avait dominé de la tête et des épaules cet affrontement. Demain, il sera toujours là, et retrouvera même un adversaire de l'époque : Marcus Camby, lui présent chez les Knicks.