Le recyclage c’est chouette ! Sous toutes ces formes, je trouve que l’idée meme de récupérer un objet en fin de vie pour en créer un autre c’est un peu comme un tour de magie rempli d’espoir…
Mais pourquoi je vous raconte ça ?
Parce que je viens de faire une jolie rencontre pleine de sens et qu’à l’occasion du mois de l’économie sociale et solidaire, je suis ravie de la promouvoir ici-même via mon blog !
Au Burkina Faso, Sahab Kouanda est une star ! Plus connu sous le nom de « roi des poubelles», cet autodidacte au look d’artiste n’a suivi aucun cours d’arts plastiques et n’a jamais fréquenté les bancs de l’école. Pourtant depuis quelques temps iI fabrique des petites statues tres originales à partir d’éléments que le commun des mortels ne veut plus utiliser à savoir le contenu des poubelles.
C’est là qu’il y trouve son inspiration mais surtout sa matière première : de la ferraille, des pièces détachées de motos, de voitures et autres qui lui servent à inventer des personnages tous aussi extraordinaires les uns que les autres.
Chacune de ces statues est unique et signée de la part de l’artiste.
Aujourd’hui Sahab forme de nombreux artistes locaux, dont Moussa, qui est à ce jour, son meilleur élève. Après 5 ans de travail en commun, Moussa a décidé de voler de ses propres ailes… Et il a besoin de nous !
C’est alors qu’Olivier Gosselin, un jeune français amoureux de longue date du Burkina Faso fait sa rencontre, tombe sous son charme et lui propose de l’accompagner dans son developement.
Olivier est impliqué depuis longtemps déjà dans le pays via son association locale « NASSARA » qui finance l’achat de médicaments de première urgence pour un centre de récupération et d’éducation nutritionnel situé dans le village de Boassa à quelques kilomètres de Ouagadougou. Cette institution, tenue par sœur Pouya Bernardine, œuvre pour les enfants les plus démunis leur permettant ainsi un accès gratuits aux soins.
Le lien se fait alors naturellement : Olivier achète des statues à l’artiste, élargissant ainsi son rayonnement à la France et décide de reverser 20€ sur chaque vente à son association.
La boucle est bouclée, tout le monde y trouve son compte et cette initiative permet à la fois à l’artiste de se developer en faisant vivre dignement sa famille, et de financer l’achat de medicaments via l’association Nassara.
Une bien jolie initiative valorisant les 3 piliers du Développement Durable (économique, social et environnemental) !
Si vous aussi vous êtes touchés par cette histoire et ces statues pleines d’espoir, je vous invite à passer chez Soleilles Cowork (13 rue Vivienne Paris 2 ) où ells sont toutes exposées !
Tarif unique de 180€ la statue.