Le Dog Jones et les fonds indiCHIENS?

Publié le 14 novembre 2012 par Fabien Major @fabienmajor

Comme les cravates, les talents hauts et les sous-vêtements, les chiens sont en voie de  devenir un excellent indicateur économique. Plus nombreuses sont les familles qui adoptent des pitous, mieux s’en portent leurs finances. La corrélation est indéniable. Marché de niche? Oui, mais les villes où les chenils, boutiques d’animaux de compagnies, vétérinaires, spectacles et hôtels canins foisonnent, connaissent une forte poussée de leur économie.

Depuis toujours, les Américains ont le ratio pitou/citoyen le plus élevé de la planète, soit un chien pour 4 habitants. Mais ailleurs, les chiens se multiplient rapidement et reflètent les changements profonds et de nouvelles réalités financières.

L’Inde est en deuxième place des pays les plus populeux. De pays émergent, on peut parler maintenant de pays «émergé». Euromonitor International indique qu’entre 2007 et 2012, la population canine a bondi de 57%. C’est la plus forte croissance observée parmi 53 pays étudiés. A l’opposé, essayez de comprendre pourquoi? La population canine a chuté de 10% en Suisse!

On voit aussi des différences de taille! Les Brésiliens préfèrent les petits chiens; teckels, bichons, caniches, chihuahua…etc. Quant aux musulmans, on y voit une majorité de rottweillers, dobermans, bergers allemands, retrievers, boxers…etc. On estime que les citoyens des pays islamiques s’intéressent aux chiens davantage pour des raisons de sécurité et de chasse que comme animaux de compagnie.

Les Européens sont ceux qui dépensent le plus par personne pour leur meilleur ami. En moyenne, en Norvège on dépense 53$ par mois pour son chien. Ce coût est de 15$ aux États-Unis et de 6 cents au Vietnam.