La pluie emmène le froid, et a tendance à laisser les gens dans leur canapé devant la télé, mais pourtant, lundi dernier, c’est un joli public bordelais qui s’est rendu à l’Iboat, pour assister au concert de Here we go magic.
C’est Bengale, qui ouvre le bal. C’est dans un univers très pop que nous plonge ce jeune groupe bordelais.
Des paroles légèrement niaises, souvent très douces, mais qui, dès le deuxième refrain restent en tête, des intrus qui font taper du pied, c’est très rapidement que l’on s’attache à eux et on monte dans le dernier tramway avec ces tigres du Bengale pour un moment de spectacle décalé.
Leur premier passage au El Chicho en mars dernier m’avait laissé un peu sur ma faim. On sentait les musiciens très connectés entre eux, mais il me manquait ce petit quelque chose qui me permettait de m’envoler et de me dire « Wahou, la pop française, ça existe encore ».
7 mois après, Bengale continue son chemin loin des scènes bordelaises, et acquiert beaucoup de maturité, pour nous livrer un deuxième concert propre et à la hauteur de mes attentes, ici, à la maison.
Après avoir joué les deux morceaux les plus connus « Le dernier tramway » et « Ocean sun » devant un public bordelais toujours aussi timide, Mickael Gachet, chanteur du groupe nous dévoile les nouveaux titres, pétillants et sucrés. Puis le public commence à ronronner, et en redemande, avant de laisser la scène à Here We Go Magic, c’est donc bon signe, et on a déjà hâte de les revoir sur scène.
Le temps de fumer une cigarette, de commander une bière, et c’est parti !
Luke Temple commence fort, et nous balance à fond dans les oreilles le célèbre « Make up your Mind », que tout le monde connaît dans le salle.
Les quatres garçons parlent très peu, et enchainent assez rapidement les morceaux. Puis, on est balancé entre chansons douces, et guitares électriques Lorsque sonnent les premières notes de « Over the Ocean », les yeux fermés, je m’imagine une balade en pleine mer avec Luke.
Il enchaine avec « A different Ship », qui est également le nom de l’album. Puis, retour en 2010, avec la sublime et pétillante chanson « Collector ». Et le public danse au rythme des guitares et de la batterie.
« How Do I Know » nous donne envie de danser jusqu’au bout de la nuit avec eux, mais c’est très souriants et je crois très contents de leur soirée qu’ils quittent la scène, puis reviennent nous jouer deux autres titres, dont le génial « Hard to be close ».
On quitte le port, nombreux sont ceux qui ont pris le dernier tramway, et pour un lundi soir, on dira que c’était une bien belle soirée, et un bon début de semaine.