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« Oh… » de Philippe DIJAN

Par Douceurlitteraire

« Oh… » de Philippe DIJAN 

  Je me suis plongée dans ce roman choisi grâce à sa quatrième de couverture à savoir :  «  Oh raconte trente jours d’une vie sans répit, où les souvenirs, le sexe et la mort se court-circuitent à tout instant. »

Prometteur… et accrocheur…

Et c’est effectivement trente jours incroyables, tant par le nombre d’évènements qui y est intégré que par la puissance de ces évènements, que nous passons auprès de Michèle.

Vous savez que j’aime vous laisser de la surprise et ne pas tout vous révéler sur un livre. Par conséquent, je ne peux pas tout vous dire des aléas qui vont arriver à Michèle dans ce roman mais en quelques mots, cette femme, divorcée, un fils, regroupe à elle seule en trente jours ce que la plupart ne peuvent rassembler dans une vie entière pour ce qui est de malheur et de rebondissement.

Viol, problème de famille, amants en tout genre, passé insurmontable concernant son père croupissant en prison, mère malade, voilà ce qui vous attend dans ce roman et qui vous fera ouvrir les yeux de plus en plus grands au fil des pages.

Ce livre est loin d’être mélodramatique, loin de là. Malgré les faits se déroulants les uns après les uns, les uns par-dessus les autres, Michèle garde une force et un moral d’acier, se surprenant à faire des galipettes on ne peut plus acrobatiques entre un enterrement et un fils déprimé.

C’est ce qui rend cette œuvre agréable à lire et ce qui fait que nous ne sortons pas de cette lecture déprimée ni triste. Michèle vit un enfer pendant trente jours mais on arrive à en retenir que la neige entoure sa maison embellissant le paysage, que quelques oiseaux se font encore entendre ou encore que son chat est son plus fidèle compagnon. On se surprend même à sourire…

Une heureuse lecture donc qui fait partie de cette rentrée littéraire que j’ai appréciée et vous conseille donc.

Bonne lecture !

Mon passage préféré :

« Il tend vivement la main pour me saisir derechef, mais cette main ne va pas plus loin, je la transperce en plein vol, de part en part, je l’embroche violemment de mes ciseaux de couturière.

C’est à son tour de hurler, de faire entendre sa voix, mais je sais déjà qui il est, peut-être même l’ai-je toujours su, avant que je n’arrache sa cagoule.

D’un bond, je suis debout, mes ciseaux pointés sur lui. »


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