les yeux clos, je pleure par ta vie.
Cependant vois-tu, les dieux,
la poussière et le temps
dressent de si lourdes collines
entre nous,
que parfois, de l’amour
l’angoisse misérable
et le vertige me saisissent.
Alors, au fond de mon lit j’ai peur
comme la nature à minuit,
silencieuse et immobile.
Puis,
je crois de nouveau que nous sommes l’un à l’autre,
que ma main rejoint la tienne.
***