Et pour terminer, un poème exaltant le doux passage hivernal et l'hivernation de l'ours.
par F'murrrr
Adieu, adieu ! Je pars,
Mais je reviendrai
Je m’en vais céans dormir
Et laisser venir sur moi,
Ainsi qu’un drap,
La blanche couverture neigeuse
Tapoter mon oreiller de flocons
Mon matelas de mousse
Je m’en descendre
En un boyau obscur
Jusquesaux plus profonds
Estomacs de la montagne
Dont les sucs me dissoudront
J’aurais l’air tarte si là,
Je me mettais à citer Tournier,
Car on sait bien
Que tel qui cite Vendredi
Dimanche pleurera
Adieu je pars
Puis je reviendrai au jour,
Et comme tous les printemps
Chaque montagne accouchera
D’un ours baillant
(Extrait du tome VII du Génie des alpages : "Tonnerre, et mille sabots!")