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Les gauchistes sont de mauvaises langues. J’irai même jusqu’à écrire des vipères à la langue fourchue. Nul besoin en effet, finalement, du pacte de compétitivité concocté par Ayrault et soutenu par des blogueurs émérites sur la base d’un rapport au diagnostic erroné pour diminuer le coût de la main d’œuvre en France. Grâce aux bienfaits de l’Europe, il suffit en effet d’importer des travailleurs d’autres pays européens au salaire minimal (quand il existe…) beaucoup plus avantageux. Eiffage et d’autres l’ont bien compris. j’apprends en effet que des centaines de milliers d’entre eux ont déjà envahi notre marché du travail, bien plus sûrement que les cohortes de mahométans barbus qu’une certaine droite nous promet. Ce n’est pas moi qui le dit, mais le Parisien :
« le nombre de ressortissants européens travaillant sur le territoire français à des tarifs bradés a triplé depuis 2006, pour atteindre officiellement quelque 110.000 salariés en 2010, et plus certainement 300.000 personnes. »
« Résultat: des salariés polonais payés 5 euros de l’heure à Clermont-Ferrand par une entreprise polonaise sous-traitante d’Eiffage, ou des Espagnols travaillant 54 heures par semaine pour un sous-traitant espagnol d’élagage d’ERDF sur un chantier de Haute-Garonne, d’après le Parisien. »
On n’arrête pas le progrès… Le socialisme européen a encore de belles marges de manœuvre devant lui. Comment pourraient-ils nier à présent que les conséquences de la logique austéritaire européenne pratiquée ici, en Grèce ou en Espagne, a des conséquences là, dans notre propre pays ? Et que le dogme de la réduction de la dette étrangle des peuples entiers qui n’ont d’autre choix que d’aller travailler là où le travail est mieux payé ? Ets-ce de ce modèle là que l’on veut, celui de la compétition de tous contre tous ? Au profit de qui ?
Un autre monde est possible. Pour en créer les prémices, commençons par dire NON, distinctement, demain.
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