Sans les IBODE, pas de fonctionnement sécuritaire des blocs opératoires. C'est pourquoi les infirmières et infirmiers de bloc envisagent de se joindre au mouvement de mécontentement des chirurgiens et des internes pour ajouter leur voix à un appel à l'amélioration de la qualité et de la sécurité de la chirurgie. Garantes de la sécurité du bloc, les infirmiers de bloc souhaitent une redéfinition de leur formation ainsi que des actes exercés dont ils ont l'exclusivité.

Les infirmières de bloc demandent aujourd'hui une reconnaissance de leur métier et des actes dont elles ont l'exclusivité, par la modification de l'article qui définit la nature des actes exercés. La spécialité se dit aujourd'hui, à l'heure de remplacements fréquents par des personnels non diplômés, « dans le flou le plus total quant aux actes autorisés », un flou qui pourrait mettre la vie des opérés en danger. Reconnaître aux Ibode la pratique exclusive d'actes prescriptibles par le chirurgien, mettre en place une formation qui puisse être suivie dans la continuité du diplôme d'infirmier diplômé d'Etat, contribuerait déjà à mieux répondre à l'exigence de sécurité au bloc.
Source : Communiqué UNAIBODE (Vignette- visuel NHS)
