La preuve en est le lieu de la réunion informelle de la Commission internationale pour la conservation des thonidés de l’Atlantique la Cicta, qui vient de se tenir à Tokyo, alors que ce sont justement les consommateurs japonais, friands de thon rouge pour la confection de sushi, qui sont à l’origine du non respect des quotas de pèche par leurs principaux fournisseurs étrangers, dont la France, l’Italie et l’Espagne.
Sans aller aussi loin que les Etats-Unis, qui avaient suggéré l’idée d’un moratoire complet sur la pêche au thon pour garantir la survie de l’espèce, tout le monde est tombé d’accord pour dire qu’il est impossible de continuer à pêcher comme on le fait maintenant et qu’il faut veiller au respect des quotas actuels.
En 2006, la Cicta a décidé de ramener les prises de thon rouge dans l’Atlantique à 25 500 tonnes d’ici 2010 et au cours de la prochaine réunion, qui aura lieu à l’automne de cette année en Nouvelle-Zélande, des mesures coercitives pourraient être décidées.