Les navigateurs du Vendée Globe ont largué leurs amarres, moi, je largue les miennes
Publié le 13 novembre 2012 par Accueilvendee
Le Vendée Globe a beau et très une entreprise audace est magnifique et tout ce que vous voulez, mais trois mois tout seul sur un bateau d’environ une dizaine de mètres, cela peut être un tantinet monotone, hormis les tempêtes, voilà pourquoi j’ai rédigé pour eux des conseils pour vaincre l’ennui de la solitude :
- porter à bord une copie du manuel » L’art de se raconter des blagues et rire tout seul »
- le livre « 10 000 recettes à l’eau salée »
- pour les hommes, le roman « Mes affaires avec les sirènes », éditions Ulysse
- des idées pour les casse-tête, du style « comment éliminer le chômage en France », « comment arrêter l’envolée des prix du pétrole », etc.
Certes, l’évènement est fort sympathique et digne d’être médiatisé. La voile est un sport magnifique et écologique, il n’y a pas de
dopage et c’est encourageant de voir qu’on peut faire le tour de la planète en moins de trois mois sans consommer une goutte de carburant. Néanmoins, penser que ce vaillants et courageux marins doivent rester trois mois seuls donne à cette prouesse sportive une nuance un peu tristounette, du moins dans mon imagination.
Peut-être qu’on pourrait l’enrichir d’une note solidaire et adaptée à la crise. Par exemple, tous les bateaux pourraient s’approcher de quelques îles perdues dans l’océan, en Polynésie ou et ailleurs, pour larguer à proximité des côtes une caisse étanche contenant des médicaments pour des populations qui ont du mal à s’en procurer, ou qui coûtent très cher à cause de l’éloignement de ces îles.
Sûrement il y a des idées meilleures pour essayer de rendre ce tour du monde un peu moins solitaire. Les vôtres, par exemple, si vous voulez bien laisser un commentaire ici…