Deborah Royer, Priscilla Royer et Virginie Muys, les filles de Pièce d’Anarchive présentaient leur 3e collection à la suite de la fashion week. Une collection de 32 designs aux accents de sportswear féminin très haut de gamme.
Trois profils pour un design
Virginie organisait des évènements pour les marques de luxe lorsqu’elle à rencontré Déborah qui travaillait alors dans l’industrie du parfum. Priscilla, soeur de Déborah et designer, responsable des collections prêt-à-porter femme à Londres chez Vivienne Westwood, les a rejoint par la suite.
Elles toutes les trois quitté leur boulots respectifs afin de se lancer dans l’aventure Pièce d’Anarchive.
Univers: héritage et anarchie
Notre univers découle directement du nom de la marque, Archive pour tout ce qui a attrait au savoir-faire et à l’héritage. Cette saison la guipure est faite à Calais, les cuirs sont français. On fait appel aux meilleurs fabricants qu’ils soient français ou étrangers.
Ce n’est que cette saison que nous avons trouvé un fabricant avec lequel nous souhaitions développer notre chaîne et trame.
Anarchie parce que l’envie est d’insuffler des nouvelles techniques chez les fabricants, de pousser les traditions et dans les thématiques, de faire s’entrechoquer des choses différentes.
“L’envers devient l’endroit, on leur fait faire des choses
qu’ils n’ont pas l’habitude de faire” (Deborah)
“Il s’agit d’une anarchie positive, portée sur le produit,
avec l’envie de twister les choses” (Priscilla)
Cependant travailler avec les meilleurs reste un processus long a mettre en place mais nous avons réussi à posé nos fondamentaux auprès des fabricants, lors des deux premières collections. Désormais notre approche commence a être reconnue.
Sportswear de luxe
Bien sûr ce sont les détails sportifs, les inspirations venues des maillots de basket, les incrustations de biais, la résille, les détails fluos…
Mais il y a aussi le confort, des pièces qui ne sont pas “body conscious”, mais qui ont plus à voir avec le vertige que l’on peut avoir lorsque l’on est en mouvement ou que l’on danse…
Une mode intello pour des filles cool
“L’idée est d’installer des codes, un discours qui corresponde
a notre positionnement très haut de gamme” (Virginie)
La femme qui porte Pièce d’Anarchive est comme nous, elle a simplement envie de vêtements confortables et élégants.
On se projette dans nos créations, on les porte et faisons de multiples essayages au studio. Celles-ci se doivent d’être très portables et très qualitatives, nous recherchons cette envie de “cool”, de casual et d’élégant à la fois. Des pièces très chères que l’on a envie de porter avec des baskets.
Communication et distribution
On essaie de conserver une certaine confidentialité, de trouver des manières de présenter singulières, d’avoir une communication conforme à la marque.
Nous sommes distribués depuis nos débuts chez Montaigne Market, Le Bon Marché, Merci et Colette, mais aussi chez Blake a Chicago, Louis a Boston et nous avons de bons retour du Japon, qui est un marché que nous allons suivre.