Les compétences médicales devraient nous protéger des médicaments inutiles ou dangereux. Nous faire éviter les 1300 morts du MEDIATOR, les 35 000 décès mondiaux par traitement au VIOXX, les embolies pulmonaires et les phlébites multipliées par quatre avec l’arrivée des pilules contraceptives de troisième et quatrième génération. Heureusement l’Agence Française des Médicaments veille au grain. Elle y veillerait encore sûrement mieux si 31 de ses 40 présidents n’étaient pas consultants, voire même aussi présidents des syndicats pour l’industrie pharmaceutique. Mais que fait donc la police ?