Les premières journées grises et froides sont arrivées. De quoi attraper un rhume .... et même bientôt, si on n'y prend garde, la grippe !
Claude et moi nous sommes faits vacciner samedi matin, mais le vaccin ne commence son effet qu'une quinzaine de jours plus tard. Et puis, il faut se couvrir la tête car c'est par la tête qu'on "perd" 25% de ses calories.
Aussi ce matin, n'ai-je pas résisté au plaisir de m'acheter au Bon Marché un nouveau bérêt basque : et rouge en plus, de quoi faire la nique à la grisaille ambiante. Celui-ci est signé Céline Robert et est fabriqué en France, en 100% laine. il m'a coûté 35€.
J'adore tous les chapeaux, mais sans conteste, le plus pratique est le béret. Qui est d'origine béarnaise et non basque ......
Chaud et étanche à la pluie, il ne décoiffe pas, il tient bien à la tête dans les coups de vent, on peut l'enlever dès qu'on pénètre dans un endroit surchauffé, on le roule alors dans une poche ou dans le sac, ni vu ni connu.
Je le porte sur le côté, mais lorsqu'il fait très froid, je l'enfonce sur mes deux oreilles. C'est tout doux et parfaitement isolant. Et pour une femme, il n'a pas ce côté "franchouillard" qui va avec la baguette.
Enfin, je n'oublie pas que mon père a fait son service dans les Chasseurs alpins, qui portent toujours un très vaste bérêt appelé la "tarte", et donc je ne dirai pas que mon bérêt est rouge, mais bleu-cerise car l'usage du mot « rouge » est interdit dans ces unités sauf pour désigner la couleur des lèvres de la femme aimée, la Légion d'honneur et le drapeau. Cela provient de l'époque où Napoléon III voulut imposer le port du pantalon garance, ce qui provoqua un mécontentement au sein des chasseurs à pied, d'où l'interdiction de parler de rouge depuis cette époque.
Très joli béret, et pas trop cher pour du "fabriqué en France". Ce que j'aime beaucoup avec votre blog, c'est que même avec un sujet léger, on s'instruit