De ce temps qui m’est donné,
La lumière éclaire l’insaisissable.
Le vent balaie la mémoire mouillée
Portes closes
Fenêtres sans nuit
Des heures passées,
Ne reste que cet oreiller en lambeaux de rêves.
Derrière moi
Au tournant du ciel
J’ai laissé le masque blanc et sa vérité
Bradée au paysage de l’absence.
La pluie sur mon visage
Délivre mon âme engourdie
Par les brumes cendrées de l’automne.