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Timothy Radcliffe et Lucette Verboven “La voie dominicaine”

Par Tellou

voie dominicaine

Dans la série des lectures spi pas (trop) barbantes, aujourd'hui je vous présente le petit dernier de Tim. Le titre est un peu trompeur dans le sens où les entretiens ont été conduits par Lucette Verboven (et non par Radcliffe) mais où figurent 3 entretiens avec lui, en  sus de l’intro. Mais j’imagine que « Radcliffe » est plus vendeur que « Lucette » pour un éditeur.

Il n’en demeure pas moins que le livre est une vraie richesse : les entretiens nous permettent de rencontrer une scientifique du CERN, un peintre, un musicien, des spécialistes du Monde Arabe, un avocat et bien entendu des frères et sœurs contemplatifs. Tous ont en commun d’appartenir à l’ordre dominicain, soit comme frère, sœur apostolique ou moniale et enfin comme laïc. Et chacun, à sa manière va témoigner non seulement de sa vie, mais aussi de son engagement dans cet ordre qui privilégie la liberté de ses membres dans l’expression de leur foi catholique, dans leur manière de prêcher et de prier.

Cela aurait pu être un livre super barbant, mais l’on y rencontre des personnes ancrées dans la réalité, parfois brutale (conditions des paysans au Brésil, chrétiens en Irak etc…), mais qui tous finissent par peindre un tableau de l’Eglise catholique de par le monde aujourd’hui. Leur regard sur le monde, ce qu’ils vivent, mais aussi leurs combats, leurs espérances, leurs dialogues avec les autres religions musulmane ou bouddhiste finissent tous par converger vers une même passion de la recherche de la vérité et une compassion pour les hommes. Le livre n'entre pas dans les détails et ce n'est pas là que l'on va trouver une approche théologique profonde. Cette superficialité est peut-être son défaut.

J’aime ce genre de lecture, parce que loin de « meuneu-meuneu », ce que j’apprécie ce sont les actes, les actions concrètes, les témoignages. Alors, oui, ce livre m’a fait rencontré des personnes qui montrent qu’au quotidien vivre sa foi et être ancrer dans la réalité du monde qui nous entoure c’est comme respirer : on n’a pas à y penser et ça se fait automatiquement. Il n’y a pas de moments dédiés au métier des uns ou des autres, puis à la contemplation et la prière. Leurs vies sont un tout.


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