En 2006, Nigel Ackland est pris dans une machine de mélange industriel comme sa fonderie en compte tant. Sa vie bascule. Après six mois passés à tenter d’endiguer l’infection, Ackland se résout donc à ce qu’on l’ampute sous le coude. Commence alors une longue période d’incertitude, exacerbée par l’opération difficile qui lui laisse un moignon évasé, compliquant la recherche de prothèses adaptées.
Ackland est alors contacté par plusieurs sociétés spécialisées dans la fabrication de prothèses, sans trop de succès toutefois. Jusqu’au mois de mai 2012. Ackland est alors approché par une société basée à Leeds, RSL Steeper qui lui propose d’essayer leur dernière prothèse d’une valeur de 12.000£ (15.000€), le Bebionic V2 Terminator, présenté comme le bras bionique le plus perfectionné au monde.
Voilà comment Nigel Ackland est devenu l’une des sept personnes au monde à avoir bénéficié d’une prothèse bionique dernier cri, dans le cadre d’un test de quatre mois pour son fabricant. Désormais doté du Bebionic V2 également appelé « Terminator », il peut de nouveau contrôler les mouvements de son bras.
Fabriqué à partir d’aluminium et composé d’un dense alliage d’articulations, le Bebionic V2 reproduit les mouvements comme n’importe quel membre réel d’un être humain en répondant aux secousses musculaires. Ces dernières sont elles-mêmes détectées par des capteurs, qui déclenchent alors l’un des 14 programmes reflétant toute une gamme de mouvements humains. Le tout permettant à notre homme d’effectuer à nouveau tout un lot de tâches quotidiennes comme taper sur un clavier d’ordinateur, éplucher des légumes ou s’habiller tout seul. En clair, Nigel Ackland est de nouveau autonome.
Espérons que la société passé la phase de test lui donnera l’opportunité de garder la prothèse.
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