Le secrétaire d’Etat britannique John Hayes refuse d’appeler cela une subvention, mais de l’avis du journal Le Monde, cela y ressemble fortement.
Le Royaume-Uni, pays désireux d’attirer des investisseurs pour développer son parc de production électrique, s’apprête à mettre en place un mécanisme pour financer la construction de centrales qui émettent peu ou pas de CO2. Sont concernées les énergies vertes (éolien, solaire) mais aussi l’énergie nucléaire.
L’Etat britannique veut garantir un prix fixe de l’électricité aux investisseurs. Comme l’explique le Monde, « si le prix de gros sur le marché de l’électricité est inférieur à ce seuil, le producteur sera remboursé de la différence ; si le prix est supérieur, l’entreprise devra rembourser le trop-perçu ».
Alors que le projet de loi sur l’énergie doit être dévoilé dans les prochaines semaines, chacune des filières concernées négocient actuellement le montant de ce prix fixe.
Un climat favorable aux affaires pour les exploitants du nucléaire. EDF, qui pourrait construire quatre réacteurs EPR au Royaume-Uni, négocie actuellement son prix avec le gouvernement. De son côté, Hitachi, probablement rassuré par l’annonce de cette subvention, a annoncé le rachat d’Horizon.
Le développement du parc de production britannique apparaît indispensable, alors que le régulateur Ofgem a annoncé que le Royaume-Uni pourrait se retrouver à cours de capacité énergétiques dès l’hiver 2015-2016.