La théorie du big bang et partant toute la cosmologie académique reposent principalement sur une interprétation du red schift de l’effet Doppler par lequel on déduit que toutes les galaxies sont en fuite et consécutivement que l’univers est en expansion depuis 13,7 milliards d’années. L’effet Doppler nous indique que les longueurs d’ondes émises ou engendrées par un corps en mouvement se compressent dans le sens de la direction du mouvement et qu’au contraire elles se décontractent dans le sens inverse. Si donc le rayonnement qui provient de ces galaxies lointaines présente des raies spectrales élargies, c’est que ces galaxies s’éloignent de nous d’autant plus vite qu’elles sont lointaines. Ainsi ces raies spectrales ont une structure – un rougeoiement, une longueur d’onde – qui est acquise dés le départ, dés qu’elles s’éloignent de leur galaxies émettrice.
Cette structure demeure donc inchangée tout au long de cette distance et ce temps de 13,7 milliards d’années. Dans un espace vide et si elles ne rencontrent pas d’obstacle, elles nous parviennent dans leur fraîcheur de jeunesse, telles quelles, une fois modifiées par la vitesse de fuite de leur astre émetteur. Ainsi, ces photons ne connaissent nulle « fatigue » qui se manifesterait par une baisse de leur énergie et peuvent a priori poursuivre leur mouvement illimité tels quels. Ils peuvent même nous dépasser et aller rejoindre le coté symétrique de l’univers qui pendant ce temps aura encore augmenté sa distance pour finalement atteindre l’autre bout de l’univers dont il vont augmenter l’espace et finalement tendre vers l’infini puisque là où il y a matière/rayonnement il y a espace-temps. Ce photon est ainsi doté d’un mouvement de nature illimitée alimenté constamment par une énergie finie. Nous qui croyions que le premier interdit pour un élève de physique débutant était l’impossibilité radicale du mouvement perpétuel, nous constatons qu’il n’en est rien et que toute la cosmologie académique s’entend bien pour braver l’interdiction.
Ainsi, l’expansion de l’univers, qui semble faire l’unanimité de la communauté scientifique, s’explique principalement par l’effet Doppler à l’exclusion de toute autre interprétation du red schift. Pourtant, nous savons qu’il en existe une autre dont l’expérience est toute aussi quotidienne et mesurable que l’effet Doppler. En effet une onde mécanique dans un milieu homogène tend naturellement à voir s'affaiblir sa longueur d’onde en proportion de la distance parcourue et de la plus ou moins grande densité de ce milieu. Le problème des ondes électromagnétiques, c’est qu’elle possèdent toutes les propriétés des ondes mécaniques à l’exclusion de la principale à savoir quelles ne résultent pas des ondulation d’un milieu homogène.
Or nous savons que l’espace n’est pas vide, qu’il est rempli de rayonnements dits fossiles, qu’il peut même opposer une résistance selon les dernières trouvailles relatives au boson de Higgs et que l’effet Casimir nous montre que la substance de l’espace peut agir et réagir. Nous avons longuement démontré sur ce blog que la prématière aux étranges propriétés est à la fois contenant et contenu de l’espace et qu’elle oppose une résistance au mouvement en son sein. De ce qui précède il faut en conclure que comme toute onde mécanique, l’onde EM surgie d’un milieu homogène et connaît un étalement de sa longueur d’onde qui est proportionnel à la distance parcourue et à la densité de son milieu d’évolution. Ce qui conduit à l’affirmation suivante : l’onde et son photon ne sauraient parcourir une distance infinie, l’onde doit progressivement s’étaler pour disparaître dans la substance de l’espace d’où elle est issue. Dés lors l’expansion de l’univers n’a plus aucune justification et notre thèse se trouve en conformité avec l’un des principes fondamentaux de la physique : l’interdiction du mouvement perpétuel. Et avec un second: le cycle naissance et disparition de la matière.