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CPNT extrême

Par Baudouindementen @BuvetteAlpages

Depuis des mois, je stocke d'anciens communiqués excessifs et caricaturaux du parti CPNT, en vue d'y répondre. Cette fois-çi je m'y colle, même si ce n'est pas avec joie.

Voici une fausse interview de la Buvette des Alpages par le CPNT. Je reprend les communiqués mot pour mot, sous forme d'interview.


Sur base d’un communiqué CPNT du lundi 24 septembre 2012

CPNT : L'écologie punitive vise à exclure l'Homme de ses territoires. C’est du despotisme !
BDA : La population mondiale était de 7.077 501 533 personnes le vendredi 28 septembre 2012 à 1 h 39 min et 52 s. J’ai bien peur que, même pour tous les écologistes de la terre (combien de % en France? 2%), exclure l’homme ne soit impossible, surtout que contrairement aux chasseurs, ils ne sont pas armés. Vos peurs semblent pour le moins exagérées.

CPNT  : Ces derniers jours de septembre, la recrudescence de ses attaques a obligé un éleveur à descendre prématurément ses brebis des estives ariégeoises.
BDA : Vous oubliez la cause de la descente « prématurée ». Le « travail » de la maman s’est bien passé, la descente prématurée n’a pas eu de conséquence sur le bébé : la petite et la maman se portent bien et ils en ont profité pour descendre le troupeau le 20 septembre, ce qui est sage vu que la maman avait d’autres choses à faire avec son bébé que de protéger son troupeau comme elle aurait dû le faire.
CPNT  : Plus de six jours consécutifs d'attaques acharnées, parfois jusqu'aux portes de la cabane du berger ! Rien n’a été fait pour l’aider à exercer sereinement son métier ; l’Etat a préféré le laisser partir et sacrifier son travail.
BDA : Les ours n’ont pas changé de comportement. C’est exactement comme dans les récits dans anciens pyrénéens. Ainsi en 1914 :

« il mange, suivant la saison, des fraises, des framboises, des baies de myrtilles, des raisins d’ours. Ingénieux pour se satisfaire, il descend aux vallées en automne, monte sur les sorbiers pour manger leurs baies rouges et un peu acerbes. Sur les hauts pâturages, il épie les troupeaux durant des heures, invisible, posté au coin d’un bois, et fond sur la brebis qui s’écarte du berger. La nuit, il pénètre doucement jusqu’au bercail : il est debout et palpe les moutons ; il saisit le plus gras, l’emporte sur son épaule, puis le dépèce avec l’art consommé du boucher. Fécond en stratagèmes, il se tient debout devant le troupeau, et siffle comme le berger pour l’attirer à sa suite. Il change ses chemins sans cesse, dissimule son repaire en portant des expéditions et prenant ses repas au loin.

CPNT  : De même, et toujours en septembre, c'est le Conseil National de la Protection de la Nature (CNPN) qui a refusé d’accorder le prélèvement de deux lynx causant d’importants dégâts dans des troupeaux ovins du Jura.
BDA : Avec un nom pareil, plein de « gros mots », le Conseil National de la Protection de la Nature qui effectue son travail en toute indépendance ne pouvait que déplaire à "Chasse, Péché, Nature et Tas de couillons". Les chasseurs n’aiment pas la concurrence des prédateurs : le gibier, même d'élevage, c’est sacré.
CPNT: Ailleurs, comme dans les Alpes, les Vosges et le Massif Central, par l'augmentation non régulée des populations de loups, les attaques font rage tant sur les troupeaux que sur les populations de cervidés.
BDA : Lapsus révélateur, « augmentation non contrôlée » devient « augmentation non régulée ». Je laisse Armand Farrachi parler de la sémantique cynégétique de la régulation.

« Tout ce qu'on veut voir sous contrôle doit être régulé: le cours des fleuves, les espèces financières, les espèces animales - plus menacées que les précédentes. « Nos amis les chasseurs, ne tuent donc pas. À l'unité ils prélèvent, en série ils régulent ». Sans nos amis les chasseurs, « les renards attaqueraient les vieillards dans le métro », dit avec une grande vraisemblance le sénateur Michel Charasse. Bien qu'on admette généralement que les herbivores soient régulés par les prédateurs, qui s'autorégulent en fonction des ressources du territoire, les chasseurs sont convaincus que la nature compte sur eux pour maintenir ses équilibres.

C'est sans doute pourquoi ils exterminent (ou éradiquent) les prédateurs (loups, ours, lynx, renards...), puis « lâchent » du « gibier » dans la nature (faisans, « cochongliers »...). Après quoi ils régulent pour le plaisir. Ils sont donc « gestionnaires de la nature ». Belle idée, à étendre à d'autres domaines. D'ailleurs, quand on leur demande pourquoi ils tuent les animaux, ils répondent que c'est « par amour de la nature. »

CPNT : Pour d'autres, éleveurs ou pisciculteurs entre autres, c’est la surpopulation de cormorans ou de rapaces qui pose problème comme c’est par exemple le cas dans les Pyrénées Atlantiques avec les vautours.
BDA : Je m’attendais à voir défiler ici toute la cohorte des « nuisibles » que les chasseurs, par une nouvelle loi scélérate peuvent maintenant ajuster à leurs besoins.

« L'usage intransitif du verbe nuire surprend, car on ne peut nuire qu'à certains intérêts particuliers (ce qui nuit à l'un pouvant profiter à l'autre), outre qu'il est étonnant de croire que la nature aurait créé des êtres dont la seu1e vocation soit de nuire dans l'absolu, comme de purs démons. Le prédateur qui limite les populations d'herbivores est utile aux sylviculteurs mais nuisible aux éleveurs. II sera donc déclaré nuisible () à tous si le lobby des éleveurs l'emporte sur celui des sylviculteurs. »

CPNT : Alors que les activités humaines sont indispensables à la préservation de la montagne et de sa biodiversité, rien n’est fait pour les soutenir et aider ceux qui en vivent : l’Etat a fait son choix au détriment des populations locales qui semblent ne plus avoir de valeur, ni mériter de respect, pour ces décideurs enfermés à l’intérieur du périphérique parisien.
BDA : "Pariguot, tête de veaux", "parisien, tête de chien". Voilà la première étape du schéma type de la rhétorique anti-environnementale* : installer les populations locales dans la position de victimes et les protecteurs de l’environnement en position de persécuteurs. (lire l'encadré.)

Le schéma type de la rhétorique anti-environnementale des années 90

Ce discours est articulé autour de quatre volets.

  1. Il commence par installer les populations locales dans la position de victimes et les protecteurs de l’environnement en position de persécuteurs, faisant porter à ces derniers toute la responsabilité des problèmes sociaux et économiques rencontrés par les populations rurales. Puis il s'attache à récuser les constats scientifiques et à déconsidérer les experts.
  2. Ensuite, il propose un concept «nouveau» de gestion des ressources. Aux Etats-Unis, par exemple, le «partage» (share), qui consiste à partager les espaces protégés avec les acteurs qui veulent les exploiter économiquement, ou l’utilisation rationnelle (wise use), qui revient à ne pas laisser des ressources économiques se perdre pour des motifs de protection de l'environnement. 
  3. Ces concepts sont affichés comme «éclairés» dans la mesure où ils reposent sur un principe auquel il est difficile de s’opposer, et «équilibrés» en ce sens qu’ils considèrent la poursuite de la dégradation de l’écosystème à un rythme raisonnable comme le bon compromis entre ceux qui veulent stabiliser la situation de conservation et ceux qui veulent continuer à exploiter ou transformer les écosystèmes concernés.
  4. Sur cette base, enfin, les partisans d’une politique claire de conservation, qui rende compte de ses résultats, sont présentés comme des extrémistes auxquels on attribue souvent des visées cachées, marxistes ou mondialistes, par exemple. (d'après A. Rowell)

(* = Andrew Rowell, Green Backlash, Global subverion of the environment movement). Source.

CPNT : Le CPNT condamne cette situation par laquelle, partout en France, nos territoires ruraux sont soumis au despotisme de l'écologie punitive et radicale animée d’une vision animaliste réductrice qui conduit à vouloir exclure l'homme, ses activités économiques (surtout l’agriculture) et récréatives (principalement la chasse) pour ne laisser place qu'à l’animal sauvage. Les boboécolos des villes veulent instaurer des zones d’exclusion dans les espaces naturels qui sont pourtant aussi des bassins de vie !

BDA : Le CPNT oublie de rajouter les qualificatifs utilisés d’habitude par Frédéric Nihous, à savoir « dogmatique » et « rétrograde ». Le CPNT est issu du siècle des lumières, il est connu de tous pour son ouverture d’esprit, sa capacité de réflexion et sa vision à 360 degrés. Le CPNT montre ici son manichéisme. Dans « Les grands prédateurs, pourquoi tant de haine? »,  Jean-Claude Génot écrit :

« Vouloir opposer les ruraux aux urbains à une époque où tous les pouvoirs économiques, politiques et culturels sont déjà concentrés dans les villes est un combat perdu d’avance. Le probléme n’est pas de savoir qui a le pouvoir, mais de reconnaître objectivement les liens réciproques entre ville et campagne; aux uns le pouvoir économique qui permet de faire vivre une partie des gens des campagnes, aux autres le pouvoir de nourrir les populations urbaines et d’offrir un cadre de vie, de loisirs et de tourisme; enfin, à tous le droit de débattre du type de nature souhaitée. » (...)
Quant au clivage entre écologistes et opposants aux prédateurs, il convient de préciser de qui on parle. En effet, par écologistes on entend ceux qui voient dans les prédateurs le symbole de la nature sauvage ayant encore droit de cité chez nous.

Toutefois, il existe des défenseurs des animaux domestiques qui s’opposent aux réintroductions de lynx, d’une part, parce ce qu’il existe un risque pour l’animal de se faire tuer, et d’autre part parce que ce prédateur va tuer des animaux domestiques qui succomberont dans d’horribles souffrances. Il y a là une extrème sensibilité qui va jusqu’à nier les lois de la nature qui font qu’un prédateur doit tuer une proie pour se nourrir. Mais ces associations prennent la défense des animaux domestiques et pas des proies sauvages que le lynx tue pourtant de la même manière. Ces associations accordent un statut différent aux animaux “d’hommestiques” comme le disait Lacan (11) et aux espèces sauvages. Aussi étrange que cela puisse paraître, le directeur du Parc national du Harz, en Basse-Saxe, où vient d’être relâché du lynx, expliquait lors d’une rencontre qu’aucun suivi par radio-pistage n’avait été envisagé, entre autres raisons, parce que des associations de défense des animaux avaient protesté contre les mauvais traitements infligés au lynx pour leur poser des colliers émetteurs !

Du côté des opposants aux prédateurs, il existe des gens responsables chez les chasseurs et les éleveurs qui refusent le manichéisme – les prédateurs ou nous- et envisagent la cohabitation, mais ils sont minoritaires et ne se font pas entendre. Pourtant ce sont eux qui feront changer les choses. »

CPNT : Le CPNT réaffirme que cette vision confiscatoire de la nature est une totale ineptie, une politique liberticide qui ne peut que favoriser l'exode rural, la perte des savoir-faire et de la biodiversité. Les montagnes, les zones humides, les forêts, les plaines ont besoin de bergers et de leurs troupeaux, de pêcheurs, de chasseurs, d’agriculteurs, etc. Oui, la France rurale a besoin d'hommes et de femmes vivant dans leur environnement de leurs activités économiques et culturelles qui sont sources de maintien, de respect et de préservation des campagnes et de bien-vivre. Le Mouvement de la ruralité appelle tous les ruraux à la mobilisation et à la solidarité organisée pour défendre, protéger et promouvoir toutes les activités rurales. Ne laissons plus faire le despotisme écologique !
BDA : Nicole Huybens (licenciée en communication sociale de l'Université catholique de Louvain, psychosociologue, M.A. et Ph. D. en théologie pratique de l'Université de Montréal.) décrit la vision anthropocentrique des rapports homme/nature : l’Homme hors nature :

« De la Bible, en passant par l’humanisme, la tradition occidentale repose sur une vision anthropocentrique de la relation homme – nature, une vision où l’humain est séparé de la nature, différent d’elle. Il est rationnel et libre de construire son destin, il possède la capacité de produire des connaissances et l’éthique qui font défaut à la nature. Dans cette vision, l’humain justifie l’énigme de son existence par la valorisation d’une ou de plusieurs de ses caractéristiques propres : sa liberté, son éthique, sa rationalité et ses sentiments. Il est alors en droit de dominer la nature, de s’en servir comme un propriétaire, sans rituel, sans besoin de réciprocité, sans donner à la nature un caractère sacré.
C’est une vision traditionnelle. Dans le premier récit de la création de la Genèse, l’être humain apparaît au sixième jour, avec les autres mammifères. En tant qu’image de Dieu, il reçoit un mandat : « … soyez féconds, multipliez, emplissez la terre et soumettez-la; dominez sur les poissons de la mer, les oiseaux du ciel et tous les animaux qui rampent sur la terre » (Gn 1 : 28). Dans le second, Dieu attribue une mission d’intendance à l’espèce humaine : « Yahvé Dieu prit l'homme et l’établit dans le jardin d’Eden pour le cultiver et le garder » (Gn 2 : 15).

Face aux problématiques environnementales actuelles, l’éthique liée à la vision anthropocentrique de la relation homme – nature suppose plutôt la valorisation de l’idée contenue dans le deuxième récit de la création : « Il s’agit de passer d’une conception despotique (dominer, écraser, réduire, manipuler, se prendre pour Dieu en insistant sur la violence et le pouvoir) à une conception de la gérance (collaborer, améliorer, comprendre, partager, ressembler à Dieu créateur et gérer sous sa conduite comme un intendant serviable et responsable) ».
Plus de sciences et de technologies utilisées à bon escient et pour réparer les erreurs du passé permettront à l’humain de maintenir sa souveraineté sur la création sans la détruire. La terre appartient aux humains (à tous de préférence), s’ils peuvent la soumettre à leurs besoins, ils ont aussi le devoir de la protéger. 

Dans les controverses à propos de la nature, cette particularité de notre culture : une vision anthropocentrique qui contient deux orientations : soumettre la nature ou en être le gardien échappe aux acteurs.  Ceux qui remettent en question la vision anthropocentrique occulte le plus souvent l’orientation d’intendance, de responsabilité de l’homme face à la nature, qui fait aussi partie de notre culture.  L’anthropocentrisme un peu mieux compris permettrait déjà d’entamer une résolution des problèmes. 
 L’égalité entre les humains et la liberté de l’individu sont centrales dans la vision anthropocentrique de la relation homme – nature. Dans un monde d’individus libres et égaux, la logique économique du marché libre semble être un moyen raisonnable et équitable de prendre des décisions. « La meilleure façon de savoir ce que quelqu’un veut est de connaître le prix qu’il est prêt à payer sur le marché pour jouir de ce bien ».
La nature, ce sont des « ressources naturelles », désirables pour ce qu’elles font, pas pour ce qu’elles sont. Voir la nature comme un bien économique permet d’orienter les décisions. On retrouve cette idée dans le raisonnement des acteurs qui croient qu’une forêt mature non récoltée est « perdue pour tout le monde ». (...)
Le prédateur n’est pas désirable parce qu’il ne rapporte rien il est prédateur, donc nuisible.  Il n’est donc « rien ».  Il n’a donc droit à aucun égard, c’est comme un objet inutile.
On peut décider de protéger la biodiversité des forêts tropicales parce que des espèces aujourd’hui inconnues recèlent peut-être des molécules intéressantes pour fabriquer de nouveaux médicaments et procurer des revenus. Les raisonnements qui s’appuient sur une logique des coûts et des bénéfices ou sur la gestion des risques permettent d’éluder une discussion sur les valeurs. L’utilité et la rentabilité servent d’éthique d’où les « A quoi cela sert un ours ? »
Les défenseurs des animaux s’appuient aussi sur l’idée que la souffrance est commune et mauvaise pour tous les êtres sensibles, humains et non-humains. La douleur doit être empêchée ou minimisée quels que soient la race, le sexe ou l'espèce de l’être. Les humains ont des intérêts différents des autres animaux, il ne s’agit pas de traiter de la même manière un animal et un humain. Par exemple, il n’y a pas de mal à consommer de la viande pour autant que le bien être des animaux ait été pris en considération pendant qu’ils étaient en vie.
C’est la prise en compte de la souffrance animale globale qui est la porte d’entrée pour l’éthique anthropocentrique, pas l’idée que chaque animal a une valeur inhérente. La défense des droits des animaux sera reprise dans la vision biocentrique et dans la vision écocentrique mais à partir de raisonnements différents.
(Lire : Nicole Huybens, Approche de l'ours éthique : Trouver une solution simple n’est simplement pas une solution.)

Sur base d’un communiqué CPNT du lundi 24 septembre 2012
CPNT : Aux primaires écolos, 49,75 % pour Eva Joly, 40,22 % pour Nicolas Hulot, c’est 0 % pour l’écologie véritable. La Joly "mère fouettarde" de l'écologie, comme le télécologiste Hulot, sont des partisans résolus de cette écologie punitive qui ne cesse de frapper les Français au portefeuille et méconnaît totalement la réalité de nos terroirs et le quotidien de tous ceux qui y vivent et y travaillent. L’écologie véritable, c'est celle qui a pour but de préserver l’harmonie entre l’homme et son milieu naturel, dans le respect de ses activités et traditions, et non celle qui prétend exclure l’homme d’une nature idéalisée, sanctuarisée et lyophilisée, et le punir d'y vivre. Il est temps de libérer l’écologie des bobos qui l’ont confisquée.
Frédéric NihousBDA : Je vous laisse le droit de vivre vos fantasmes de soumission. C’est vrai que les 2,31% des écologistes ne représente pas un bon résultat. Mais de son côté, le CPNT a préféré se dissoudre dans l’UMP. Impossible donc d’estimer le résultat de votre parti ; résultat qui visiblement n’a pas été d’un grand secours à Nicolas Sarkozy, malgré la drague et les gâteries présidentielles pré-électorales (comme l’arrêté d’autorisation accordée en février par le précédent gouvernement de chasser des oies à des fins "scientifiques"; autorisation que le conseil d’Etat vient de balayer d’un trait justifié avec moultes détails).

La dernière fois que le CPNT a eu le courage de se présenter, Frédéric Nihous avait recueilli 1,15 % des suffrages exprimés, juste la moitié du résultat d’Eva Joly. Encore pire donc.
Sur base du communiqué du 9 novembre 2012
CPNT : Jean-Vincent Placé, sénateur vert, s'interroge sur la place des Verts au gouvernement ? Mais quelle honte pour celui qui s'est bien servi dans les négociations avec le PS ! Qu'ils partent, tous, du gouvernement, du Sénat et de l'Assemblée, ces Verts de la décadence qui n'aiment pas la France et les traditions et porteurs d'écologie punitive et de décroissance. Pour eux, et surtout pour Placé, seule compte la lutte des places. Dehors, les Verts ! Du balai, Placé !
BDA : Mais tout le monde s’interroge sur la place des verts au gouvernement ! Même les écologistes ! Après le bide du Grenelle sous Sarkozy, on constate le vide de la "conférence environnementale" et l’absence de l’écologie dans les mesures du gouvernement Ayrault, qui se prend les pieds dans les déclarations contradictoires à propos des gaz de schiste et qui se paie "un nouveau Larzac" avec la milice armée dans la ZAD de l’inutile aéroport de Notre-Dame des Landes.
Vous vous êtes aussi pas mal servi avec l’UMP, non?  Faut-il vous rappeler qu’en novembre 2007, Frédéric Nihous est chargé par le Sarkozy d’une "mission sur la ruralité" bien payée, qui a accouché en juin d’un “rapport sur La diversification et la valorisation des activités agricoles au travers des services participant au développement rural” rapport qui n’a servi à rien, sinon à calmer Frédéric Nihous, "placé" dans un placard, et à le mettre dans sa poche pour la présidentielle, sans succès, on l'a dit.
Quant à votre “Du balai”, il est dans la droite ligne des trouvailles "apero saucisson-pinard"
de votre “conseiller en communication” : vous vous êtes arrogé pour la présidentielle les services d'un homme issu de l'extrême droite : Bruno Larebière, ancien rédacteur en chef de l'hebdomadaire Minute et ancien dirigeant du Bloc identitaire.  De lui, vous dites : "Son image est marquée, mais il apporte sa contribution au débat. Chacun a son passé, ce qui compte c’est ce qu’il y a devant.”

Votre image est tout autant marquée à l'extrême droite. CPNT : extrême et insignifiant, mais dangereux.


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