Les autres artistes de l’exposition offrent aussi une façon d’être avec la nature, ou plutôt, avec la manière dont nous traitons la nature : Sophie Bons travaille le carton ondulé et en fait des tableaux en relief ; Stéphane Bouelle répète le motif du soulier pour former des ailes comme s’il voulait que nos piétinements prennent de la hauteur ; Kiki D récupère des sacs poubelles et réalise, en les tressant, des trophées animaux ; Teresa Espinal fabrique des personnages, chacun étant encadré comme pour leur marquer du respect ; Caroline Kennerson fait jaillir du sol des sortes de tasseaux de bois brut dont la tranche supérieure évoque la fibre, la cellule, le secret de la matière : Frédéric Lemoine accroche un totem en papier de soie ; Taka Mizukami peint des ardoises ; Paola V. Vigario expose des montages photographiques où elle projette la désolation de notre monde épuisé.
Isabelle Aubry tend, dans le parc voisin, autour du grand bassin rond, des bâches par lesquelles palmiers, bambous, fougères et ginkgo biloba prennent place dans l’espace encore fleuri le jour où j’y suis allé.
L’exposition se termine le 14 novembre.