Oiseau de la famille des Columbidae, le pigeon n’est pas seulement répandu dans nos milieux urbains, il envahit de plus en plus le web et le discours social. Il ne s’agit pas d’une poussée reproductrice des colombophiles, mais de l’énervement d’une société fatiguée d’être plumée.
Les entrepreneurs ont été les premiers à utiliser le volatile pour dénoncer le hold-up fiscal du gouvernement gauchiste. Désormais, ce sont les professionnels libéraux de santé, les chirurgiens et les internes des hôpitaux publics qui s’agitent et expriment leur colère contre un gouvernement qui les stigmatise et entend les plumer eux aussi.
Ce n’est pas fini, la gauche au pouvoir, qui a le don d’exaspérer la population, veut maintenant entraver le libre choix des prestataires de santé par les patients (c’est à dire nous tous) en laissant les mutuelles mettre en place des réseaux de soins fermés. Une vraie menace pour les soins de proximité mais plus encore une dégradation qualitative des prestations puisque seul le prix sera le critère de choix des assurances complémentaires santé. Si on peut admettre qu’il faille chercher des solutions pour réduire le déficit abyssal et récurrent de la sécurité sociale, il est à craindre que cette médecine collectiviste tire la santé vers le bas. (Si vous ne souhaitez pas être le dindon de la farce avec cette régression sociétale, vous pouvez signer la pétition sur le site Soins Coordonnés…)
Ce n’est pas fini, cette fois ce sont les électeurs du locataire de l’Elysée qui vont perdre leur duvet : n’avait-il pas dit qu’il rejetait toute majoration de la TVA dans son programme jusqu'à supprimer la TVA sociale instaurée par le Président Sarkozy pour améliorer la compétitivité des entreprises ? Bingo ! Elle va augmenter en 2014 !
On peut redouter que ce tir aux pigeons ne va pas s’arrêter en si bon chemin sauf à désarmer rapidement ce funeste gouvernement qui nous plombe le moral à coups de gros sel fiscal et de piètres ficelles politiques…