Hier, c’est ce refrain d’une chanson de Cabrel, à prononcer avec l’accent, qui m’est revenu, obsédant, à chaque lecture de quotidien, à chaque journal télé ou radio et toute la journée.
Mittal, en Moselle… Que sont devenus les promesses présidentielles d’avant Municipales ? Et ce, même si une entreprise brésilienne se porte acquéreur du site ? Idem pour les pêcheurs dont le mouvement est en train de reprendre. Sans parler des enseignants et élèves sacrifiés au nom-même de la préparation à la société de la connaissance, ni des chercheurs, pourtant consacrés priorité nationale dans un monde en perpétuel mouvement… Sanofi qui licencie, et il y en aura d’autres, beaucoup d’autres, suspendus pendant la période pré-municipales. Une inflation qui repart de plus belle et les revenus des classes moyennes et des plus pauvres bloqués.
F. Fillon qui annonce un “plan d’économies” qui va tuer, à l’instar de ce qui se passe à Nice, bon nombre d’associations et mettre au chômage leurs salariés, indépendament des services qu’elles rendent. Et ce au nom de la lutte contre le chômage et de l’élévation du niveau de vie. Et après avoir grassement baissé les impôts des plus riches.
A Nice, une opposition municipale sur fond d’ouverture. Un Conseil Général des Alpes Maritimes qui va baisser à 2 élus la possibilité d’avoir un groupe et donc les moyens qui vont avec (bureaux, collaborateurs, …). Devinez pour qui cette modification va être faite. Pour quels services rendus ? A l’issue de quelles tractations ?
Hélas, aucune des informations de ce billet ne relève d’un poisson d’avril. Je commence à être très sérieusement tenté par la maxime de Candide “Cultivons notre jardin”.