Le Larousse la définit comme le comportement de quelqu’un qui répugne à l’effort, au travail, à l’activité; qui a un goût certain pour l’oisiveté ou qui, plus simplement, manque d’énergie dans une action.
Ah cette fameuse énergie que je puise au fin fond de moi-même, ces derniers temps, pour essayer d’accomplir le maximum de tâches dans un minimum de temps… C’est le dilemme de bien des personnes qui m’entourent…
Et il y a quelques semaines, on m’a prévenue en me disant de lever le pied de l’accélérateur car je n’allais pas y arriver… L’avertissement venant d’une personne bien avisée, je l’ai entendu, je l’ai même écoutée. J’ai ralenti, mais pas stoppé… et puis j’ai commencé à avoir des maux de gorge, qui se sont vite enchaînés avec un bon nez qui coule, puis avec une sinusite carabinée et là, contrainte et forcée, mise au pied du mur, j’ai tiré la sonnette d’alarme, j’ai tout envoyé bouler et je me suis rangée sur la bande d’arrêt d’urgence… pendant un week end entier… Parfaitement, j’ai paressé pendant 2 jours, 48 heures, 2 880 minutes, etc…
Je suis restée seule (avec un minimum de contact) pendant tout ce temps! Je n’avais plus la force d’aucune once de sociabilité…
J’avoue, j’avais coupé mes téléphones, ce qui facilite grandement mon isolement avec le reste de la planète (qui ne s’est pas arrêtée de tourner pour autant !).
Out mes cours de yoga, out la shopping session, out l’apéro entre copines, out le vélo du dimanche sur la Prom’, out les rendez-vous culinaires et au placard toutes les activités du week end !
A moi, le vide, le rien, le néant…
Enfin pas complétement (vous commencez à me connaître), pour moi la paresse s’est logée dans mon lit, sous ma couette au chaud, armée d’une boîte de kleenex et d’une bonne infusion… Je l’ai aussi retrouvée au beau milieu de mon canapé (à la fin du week end, j’y avais fait un trou à trop y être restée assise…), accompagnée de mon ordinateur, j’ai tenté de rattraper mon retard en films (déjà obsolètes) et en saisons (dé) passées de feuilletons américains à forte portée intellectuelle…
Malheureusement un unique week end n’a pas suffi à combler mon retard…
Car je n’ai pas passé tout mon temps les yeux rivés sur l’écran (paraît que ce n’est pas terrible pour faire baisser la fièvre !), j’ai aussi fait concurrence à la marmotte et j’ai dormi du sommeil du juste… Je suis parvenue à prolonger mes rêves jusqu’au milieu, voire la fin de la matinée…
Heureusement que mon frigo et mes placards étaient quasiment vides, ce qui m’a empêchée d’honorer le célèbre adage « une seconde dans ta bouche, toute ta vie dans tes fesses… », car étant donné mon état léthargique, j’aurais été grandement tentée !
Vous ne pouvez pas vous imaginer (si peut-être un peu…) à quel point ça m’a fait du bien de ne rien faire, de procrastiner à gogo.
Résultat du week end, le lundi matin, sur le chemin du boulot, j’étais quand-même beaucoup moins fatiguée, pas complétement guérie de toute mon accumulation de microbes, mais à peu près d’attaque pour affronter la semaine !
Il m’a certes fallu plus d’une semaine pour me remettre de ces deux jours de complète déconnection, mais ayant fait fi de ma conscience, je ne regrette absolument pas ce temps passé à me reposer, à me prélasser, à prendre le temps de ne rien faire…
Je ne parviendrai pas à le reproduire chaque fin de semaine et vous vous doutez bien que depuis, j’ai couru chez le coiffeur, assisté à une super soirée, retrouvé mes amis et fait des projets…
En attendant le week end prochain, qui s’annonce riche en événements, merveilleuse semaine à tous nos lecteurs!