Paroles La Bonne Du Curé
J'voudrais bien mais j'peux point
C'est point commode d'être à la mode
Quand on est bonn' du curé
C'est pas facile d'avoir du style
Quand on est un' fille comm' moié
Entre la cure et les figures
Des grenouilles de bénitier
La vie est dure quand on aim' rigoler
{Refrain:}
Mais quand le diable qu'est un bon diable me tire par les pieds
Ça me gratouille, ça me chatouille, ça me donn' des idées
J'fais qu'des bêtises derrièr' l'église
J'peux point m'en empêcher
Dieu me pardonne j'suis la bonn' du curé.
J'voudrais bien mais j'peux point
Je voudrais mettre un' mini jupette
Et un corsage à trous trous,
Mais il parait que pour fair' la quête
Ça ne se fait pas du tout
Quand je veux faire un brin de causette
Avec les gars du pays
J'file en cachette derrièr' la sacristie.
{Refrain}
J'voudrais bien mais j'peux point
Quand c'est la fête j'en perds la tête
J'voudrais ben aller danser
J'voudrais monter en motocyclette
Pour me prom'ner dans les prés
Et qu'un beau gars me compte fleurette
Avec des disqu's à succès
Car les cantiques ça n'vaut pas Claude Françoué
{Refrain}
La la la la la la la ....................
Quand on veut cette place on la prend toute entière François! et surtout pas qu'à
1/100ème
Et jusqu'à preuve du contraire un pas de plus en arrière et on retourne en novembre 2011?
C'est quoi cette posture de voudrais bein mais j'sais point....
(la politique j'aime un peu, voire beaucoup, mais là franchement sans vouloir accabler qui que ce soit)
C'est quoi ce BIN'S
Source Le Figaro
Quand le doute s'installe
Lendemain du rapport Gallois!
Une fois de plus, François Hollande entretient le flou sur ses intentions.
«Êtes-vous au pouvoir?» Quand son interlocuteur formule cette question devant lui, François Hollande a un temps d'hésitation. Un peu interloqué, le président lui demande la raison de cette interrogation. Retiré de la vie politique active, occupant aujourd'hui un poste d'influence, l'homme lui explique: «On a l'impression que ce sont les groupuscules du PS, les think tanks, qui ont le pouvoir. Pas vous.
» François Hollande a-t-il compris le message? Certains de ses visiteurs en doutent. L'un d'eux raconte: «Quand vous lui expliquez quelque chose, il vous donne l'impression d'avoir compris et d'être d'accord avec vous. Mais quelques jours après, vous vous rendez compte qu'il fait l'inverse!»
Messages brouillés, autorité en question, interrogations sur la ligne politique, en six mois le doute s'est installé dans les esprits. François Hollande sait-il bien où il va, ce qu'il veut et où il emmène le pays? Le jour où Louis Gallois a remis son rapport sur la compétitivité au premier ministre, le chef de l'État était loin de France. En Asie.
Laissant son premier ministre en première ligne sur ce dossier.
«Hollande est un enfumeur, réplique un homme d'affaires proche des milieux politiques. J'étais pourtant plein d'indulgence au
début. Mais il dit oui à tout le monde et ne décide rien. Il ne croit pas à ce qu'on lui dit. Il a une intelligence improductive.» La violence des attaques laisse officiellement de marbre le
locataire de l'Élysée. «Il sait où il va, il a raison d'attendre», assure l'un de ses amis, le ministre du Travail, Michel Sapin. François Hollande aurait le cap, le rythme, il lui faudrait
seulement un peu de temps pour mettre en place le «navire» qu'il va piloter pendant au moins quatre ans et demi encore.
Même pour les députés socialistes, Hollande est insaisissable
«L'opinion juge dans l'instant», admet Michel Sapin. Mais pour lui la crise de confiance n'a pas encore lieu. «On nous disait
que les marchés allaient attaquer la France! Qu'il y avait un risque de défiance. Il n'a pas eu lieu.... Pour moi ce n'est qu'une question de temps! et
malheureusement ça se profile à l'horizon!
François Hollande est insaisissable. Résultat, peu de monde accepte, au PS comme au Parlement, de monter au créneau pour
défendre l'exécutif.
L'Élysée va bientôt, lui aussi, renforcer ses équipes
«Le gouvernement ne sait pas mettre en valeur ce qu'il fait bien, observe un ami de François Hollande. C'est vrai que Jean Marc Ayrault n'est pas un grand communicant...» Le Premier ministre n'a jamais été réputé pour son sens de la mise en scène. «François Hollande a mis du temps à s'en rendre compte, d'où le sentiment qu'il n'y a pas de patron.» Pour faire face à ce déficit d'image, Matignon a renforcé ses équipes avec l'arrivée d'un nouveau conseiller spécial Bernard Candiard. À l'Èlysée, François Hollande souhaite faire de même et embaucher un nouveau conseiller en communication plus politique. Ce rôle n'était que partiellement rempli par sa plume Aquilino Morelle. L'ancien compagnon de route d'Arnaud Montebourg n'est pas le plus à l'aise pour défendre la politique du président: partisan de la démondialisation il doit mettre en mots la rigueur économique... «Morelle n'a pas un rôle si important», observe un proche du président. Derrière cette remarque, c'est toute l'architecture du cabinet élyséen qui est en cause: peu de politiques, beaucoup de «technos»... Et ceux-ci sont débordés! Le retour du pouvoir à l'Élysée au détriment de Matignon les a submergés de travail.
«La politique c'est la maîtrise du temps»
À cet égard, le pari de François Hollande est de jouer sur la durée, de miser sur un retournement de conjoncture d'ici à quatre ans qui lui permettrait d'aborder le scrutin présidentiel en position de force. Ça tombe bien, ça correspond à son tempérament. vincent Peillon se souvient de l'un des conseils de François Hollande, lorsqu'il rêvait de bousculer le vieux Parti socialiste. «Il me disait: «Tu vas tellement vite qu'à la fin tu perds du temps.» La politique c'est la maîtrise du temps.» En prenant son temps, François Hollande est parvenu à l'Élysée contre des adversaires coriaces, DSK, Aubry et Royal d'abord, Sarkozy ensuite. «Hollande ne cherche pas son style, il gère son temps. Il attend que le rapport de force lui permette de consolider sa parole», assure Claude Bartolone, le président de l'Assemblée nationale. Dans les milieux d'affaires on est nettement moins optimiste. Un conseil en stratégie: «Il n'est pas raisonnable. Il nous conduit droit dans le mur. Le scénario est écrit: les marchés vont le tuer. Tout le monde pensait qu'il était moderne et cachait son jeu. En fait il ne cachait pas son jeu.» Un banquier d'affaires: «Il est convaincu que la croissance va revenir. Il commet deux erreurs: il n'y aura pas de retour automatique de la croissance et il ne prend pas de mesures structurelles. Au printemps 2013, ils se heurteront au mur des 3 %.»
Photo de famille à Vientiane (Laos) à l'occasion du sommet Europe-Asie (Asem) le 5 novembre. Crédits photo : BERTRAND LANGLOIS/AFP
«S'ils continuent à se comporter de manière aussi peu professionnelle en 2013, ils ne tiendront pas, prévient un ancien élu.
C'est pire qu'en 1981. À cette époque il y avait un patron.» À un interlocuteur qui lui faisait une remarque concernant le non-cumul des mandats et des travaux de la commission Jospin François
Hollande a répondu: «Tu as raison, mais ça m'ennuie de lui dire. Tu devrais appeler Jospin.» Son interlocuteur refuse et explique que c'est à lui de le faire. Trois jours plus tard, le
président le rappelle pour lui dire qu'il a prévenu Jospin de son coup de fil: «Je lui ai dit que tu avais des choses à lui dire.» Quel courage! Monsieur le
Président...
François Hollande donne le sentiment de ne jamais décider... Il gouverne comme il s'occupait du PS: prudemment et en veillant à son intérêt politique. «Ceux qui ont essayé d'une autre manière ont échoué», affirme un proche de Hollande en pensant fortement à Nicolas Sarkozy. Mais le style Hollande donne l'impression d'un tâtonnement, comme sur la question de la compétitivité où l'on est passé de l'hypothèse d'un «choc» à la perspective d'un «pacte», de décisions immédiates à une «trajectoire» sur cinq ans. L'important, répète-t-on dans l'entourage du chef de l'État, ce sont les actes et leur «cohérence d'ensemble». «Ce dont on a besoin, c'est de la clarté et de la stabilité», explique un membre du gouvernement. «Attention à ne pas faire comme Zapatero en Espagne, prévient un autre ministre. Il n'a pris que des mesures sociétales et ne s'est pas occupé d'économie. On a vu le résultat!» Aujourd'hui, le président cache sa prudence et ses hésitations derrière une méthode appelée concertation.
Mais François Hollande va devoir choisir. Dans les ministères, certains n'hésitent pas à dire que le tournant du quinquennat se joue dans les dix jours qui séparent la remise du rapport Gallois de cette intervention présidentielle. Dix jours pendant lesquels François Hollande pourra méditer cette phrase de l'écrivain Henri Gougaud: «Ce n'est pas parce que les choses sont difficiles qu'on n'ose pas les faire... C'est parce qu'on n'ose pas les faire qu'elles sont difficiles.»
Et bien je vous le dis, moi, ça me fait flipper!