Aux cendres de mes camarades,
Tombés pour cette mascarade,
Au lendemain du crachin,
Coulant sur nos visages enfantin.
Il y avait dans le ciel un nuage,
Distillant sur nous son présage,
La guerre, doucement, approchait,
Laissant nos vies dans les tranchées.
Et chaque matin, je regardais,
Cette vie doucement me quitter,
Faisant de moi un animal,
Bien loin d'être un amiral.
Ô Patrie qui m'appelle,
Ce soir je chante en dentelle,
Cet hymne à la mort,
Là où je renie,
L'hymne à la vie,
Pour ces querelles de dirigeant,
Mourir à tord,
Finit l'appel de nos enfants.
Ce soir, le temps se couche mais pas les feux,
Qui brûlent la nuit, les corps hideux,
Des mutilés et des tombés,
Qui de la terre sont privés.
Demain, peut-être, sera mon tour,
De voyager vers les nuages,
Montant poussé, par le cri du four,
Et mon corps de cendre devenir présage,
Rejoindre les rangs écarlates,
Parmi les cendres de mes camarades.
--- Eleken,Petite improvisation en chanson ce matin :oPhttp://www.okedomia.com
Les Creatures d'Okedomia.
Eleken Traski.